Quelle musique pour bien attendre ?

En ce jour de suspense électoral, tendons l'oreille vers ces musiques censées nous faire patienter quand nous sommes impatients...
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 10 min
Un dimanche pour attendre en musique... pour attendre les résultats des élections européennes. Bertrand Dicale nous invite à savourer les mutations de la musique d'attente depuis un siècle. (Illustration) (NICK73 / DIGITAL VISION VECTORS / GETTY IMAGES)

Attendre, ça peut être ça. Par exemple quand on essaie de téléphoner à certaines entreprises, on entend des Lettres à Elise dans ces couleurs-là, qui rendent souvent l’attente douloureuse, d’ailleurs.

Mais aujourd’hui, nous n’attendons pas que le service après-vente réponde, nous attendons le résultat des élections européennes ; et pour nous, dans un média audiovisuel, nous attendons en outre la fin d’une obligation légale, qui est de garder le silence sur tous les sujets pouvant se rapporter à la politique tant que les bureaux de vote n’ont pas fermé. Alors on attend...  

Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :

Nico Palermo, Lettre à Elise, 1975

April Orchestra, Sensation de l'attente, 1974

Brian Eno, Music For Airports 1/1, 1978

Glenn Miller Orchestra, Pennsylvania 6-5000, 1940

Païvi Kauffmann, Stéphanie Pochet, Luc Lohr, Kyoko Kashii, Musique d'ameublement : Vif (1re partie) d'Arthur Honegger, 1919 (enregistrement de 2005)

Hélène Robert, J'attends mon amoureux, 1943

Assia de Busny, J'attendrai, 1938

Ensemble Ars Nova, Musique d'ameublement : Tenture de cabinet préfectoral d'Erik Satie, 1923 (enregistrement de 1980)

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Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.

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