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Candy

1976. un bébé est laissé dans un panier sur le seuil de l'orphelinat de Pony : une note indique qu'elle s'appelle Candy Neige. On ne sait pas encore qu'elle va beaucoup faire pleurer dans les chaumières.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (© Toei)

Candy est une révolution en France. Certes Goldorak a familiarisé le public avec le style de dessin animé japonais, les grands yeux, et les images parfois saccadées. Mais le rythme était plutôt violent et les robots impressionnants.

Avec Candy qui déboule quelques mois plus tard en 1978 dans Récré A2 , on plonge dans une ambiance plus européenne. L'histoire est romantique à souhait. L’histoire se déroule entre la fin du 19e siècle et la fin de la seconde guerre mondiale.

 

Pour une fois, voici le parcours d’une jeune héroine de sa prime jeunesse dans un orphelinat jusqu’à sa majorité où elle s’engage en tant qu'infirmière au front, en passant par son adoption dans une famille où elle est littéralement torturée par deux pestes d'enfants.

 

Candy est l'oeuvre de deux femmes qui se battent aujoud'hui sur sa paternité : la dessinatrice Yumiko Igarashi et la scénariste Kyoko Mizuki.

 

La série est comme souvent au Japon à l'origine un manga : une bande dessinée d'environ 2000 planches publiées de 1975 à 1979 dans un magazine destinée aux filles. C'est ce qu'on appelle une série Shojo.

 

La dessinatrice Yumiko Igarashi a débuté très tot dans le manga. Elle cherchait une histoire qui plaise à la fois aux adultes et aux enfants. L'idée lui vient après la rediffusion du film Heidi avec Shirley Temple à la télévision – l’histoire de candy la petite orpheline sera la même, à la différence près qu’elle ne connaitra même pas un grand père bienveillant comme dans le film.

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