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Ça nous marque. "Le nom Butagaz est un avantage pour vendre aujourd’hui de l’électricité"

Emmanuel Trivin est le président-directeur général du fournisseur de gaz Butagaz, 700 salariés, un milliard de chiffre d'affaires, propriété du groupe irlandais DCC Energy.

Article rédigé par franceinfo, Olivier de Lagarde
Radio France
Publié
Temps de lecture : 7 min
Ancienne publicité de la marque, entreprise française créée en 1932, filiale du groupe DCC Energy depuis 2015. (SWIM INK 2 LLC / CORBIS HISTORICAL / GETTY IMAGES)

En 1931 deux ingénieurs inventent la marque Butagaz

Lors d’un voyage aux États-Unis, ils découvrent l’utilisation des gaz (propane et butane) en bouteilles. Cette facilité permet de substituer le charbon et le bois, encore très utilisés en France. De retour de leur périple, ils créent la marque Butagaz, commercialisée à l’époque au sein de la société URG (Utilisation rationnelle du Gaz), filiale du groupe Shell.  

Après la seconde guerre mondiale, la marque tire profit des Trente Glorieuses et de la demande croissante des foyers. "Il y avait un besoin toujours plus fort des ménages, particulièrement dans les campagnes. Ils voulaient eux aussi bénéficier du même type de confort - l’eau chaude sanitaire, le chauffage central - que dans les grandes villes", explique Emmanuel Trivin, PDG du fournisseur de gaz Butagaz. Après l’arrivée du nucléaire, et en conséquence des chocs pétroliers, la France se tourne de plus en plus vers l’électricité.

Après l'arrivée du nucléaire, le gaz reste plébiscité par de nombreux foyers

"La bouteille de gaz, encore aujourd’hui, reste une solution qui est adoptée par quasiment un tiers des ménages en France. Près de 10 millions de ménages utilisent des bouteilles de gaz", souligne Emmanuel Trivin. 
Aujourd’hui, explique-t-il encore, "de plus en plus de ménages choisissent plusieurs types d’énergies. Il est donc important d’avoir une offre large". Pour cette raison, Butagaz propose désormais en plus du gaz en bouteille, du gaz naturel et de l’électricité à ses clients.

Nous espérons gagner un million de nouveaux utilisateurs d’ici 5 ans

Emmanuel Trivin

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