Cet article date de plus de treize ans.

Les managers français sont-ils nuls ?

Le magazine anglais "The Economist", la "Bible" pour beaucoup de cadres et d'étudiants du monde entier, "se paye" les managers français. Tous formés sur le même moule, dans les mêmes écoles, ils seraient par exemple trop souvent "parachutés" dans les entreprises.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Les managers français sont-ils si mauvais que ça ? L'analyse de Maurice Thévenet, professeur au Cnam et à l'Essec, auteur notamment de "Le Travail, ça s'apprend", aux éditions Eyrolles.

 

Recruter sur Facebook et sur r, c’est le grand sujet à la
mode. On en a parlé mardi dans cette chronique. Les meilleurs spécialistes de
cette question sont d’ailleurs réunis en ce moment même à Paris, au colloque
RMS. RMS comme Recrutement Médias Sociaux.
Certaines entreprises ont abandonné

  • en partie - les petites annonces. C’est le cas d’Alcatel-Lucent. L’entreprise
    avait 150 postes à pourvoir. Elle a décidé de rechercher une petite dizaine de
    ses nouveaux salariés uniquement sur les réseaux sociaux, en l’occurence
    Facebook et Twitter.
    Alcatel a ensuite suivi de près ce groupe de "cobayes" et
    les a comparés avec les autres salariés. Résultats : ils ne se comportent pas
    comme les autres. Ils participent davantage, veulent que leurs
    suggestions soient prises en compte, proposent des solutions innovantes. Ils
    demandent un dialogue régulier. Bref, ils rejettent la structure verticale de
    l’entreprise. Ils veulent des échanges et ils sont capables d’apporter des
    solutions.
    Moralité de cette expérience qui
    n’a pas de valeur scientifique : si vous cherchez des gens qui rentrent dans le
    rang, continuez avec les petites annonces. Mais si vous voulez apporter de
    l’air frais et des idées, mieux vaut peut-être penser aux réseaux sociaux pour
    recruter.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.