George Lucas : le visionnaire
La galaxie Star Wars est une franchise incontournable de la pop culture : une machine à offrir du rêve et à fabriquer du cash. On ne compte plus les films, les séries, les livres et, évidemment, les sabres lasers qui atterriront à Noël sous les sapins. Mais si vous n’étiez pas en âge d’aller au cinéma en 1977, vous ne pouvez pas comprendre le choc qu’a représenté l’arrivée sur les écrans de ce qui s’appelait alors La Guerre des étoiles. On n’avait jamais vu ça.
Personne, vraiment personne, à part le réalisateur George Lucas, n’a compris avant la première projection de quoi il retournait. Ni le studio hollywoodien, la Fox, censé financer le film, ni les acteurs qui jouaient dedans. Au point que cette épopée créatrice relève du chemin de croix. C’est ce que raconte une BD reportage haletante, Les Guerres de Lucas, de Renaud Roche et Laurent Hopman.
"Les financiers ne regardent que ce qui a marché auparavant. Le cinéma des années 1970 est un cinéma sérieux. Le seul film de science-fiction avec effets spéciaux récent, '2001, l’Odyssée de l’espace', n’a pas gagné d’argent. Donc, ils n’y croient pas."
Le scénariste, Laurent Hopmanà franceinfo
Les auteurs de cette BD présentent George Lucas comme le premier adulescent décomplexé. Un introverti ayant le goût du risque. Pendant le tournage, les galères se multiplient. Lucas finit par être hospitalisé au bord de la crise cardiaque.
"Lucas se définissait comme un péquenot de province, ce qu’on lui faisait sentir. On ne le prend pas au sérieux avec son film un peu bête."
Le scénariste, Laurent Hopmanà franceinfo
Le livre met aussi en avant son épouse Marcia Lucas, une grande monteuse de cinéma. Elle portera le bonhomme et le film à bout de bras. Avant de divorcer après le troisième opus de la saga.
Les Guerres de Lucas, aux éditions Deman.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.