Cet article date de plus de trois ans.

Sophie Richard (Viagimmo) : « Le viager apporte une réponse apaisée aux problématiques économiques et sociétales que nous traversons »

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 5 min
:L'éco
Article rédigé par franceinfo - Aurore Briffod
France Télévisions
franceinfo

Sophie Richard, fondatrice du réseau Viagimmo, est l’invitée de Stéphane Dépinoy dans la matinale de France Info. 

Si les Français sont nombreux à investir dans l’immobilier, ils sont encore réticents à se lancer dans le viager. Sophie Richard explique son fonctionnement : «  C’est une vente immobilière avec des particularités quant aux conditions et au prix. Il existe principalement deux types de viagers : le viager occupé et le viager libre. » Le viager occupé représente 90 % du marché. « Le vendeur fait le choix de rester vivre chez lui et d’obtenir des revenus complémentaires. L’acquéreur investit dans un bien décoté du fait de l’occupation. Il ne vivra pas tout de suite dans le logement à la différence du viager libre. » Le calcul du viager dépend de la valeur vénale du bien, de l’âge, du sexe du vendeur et si c’est un couple ou une personne seule. 

Le système du viager peut avoir une mauvaise image au sein de la population. « Les idées reçues ont la peau dure. Donc non, le viager n’est pas un outil pour déshériter ses enfants tout comme ce n’est pas un pari sur la mort. » La fondatrice de Viagimmo explique : « Le viager va apporter une réponse apaisée aux problématiques économiques et sociétales que nous traversons. Tous les jours au sein de nos agences, nous rencontrons des vendeurs qui recherchent des solutions pour améliorer leur quotidien. Les acquéreurs, eux, veulent investir pour sécuriser leur propre retraite. » 

Sophie Richard avance un autre argument : « Le viager libre permet aux acquéreurs de devenir enfin propriétaires de leur résidence principale sans avoir recours à de lourds emprunts bancaires. » 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.