Cet article date de plus de six ans.

Vidéo "Je n'ai pas de secrets ! Quels secrets ?", affirme aujourd'hui Simone Weber, dite la "diabolique de Nancy"

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
VIDEO.  "Je n'ai pas de secrets ! Quels secrets ?", affirme aujourd'hui Simone Weber, dite la "diabolique de Nancy"
VIDEO. "Je n'ai pas de secrets ! Quels secrets ?", affirme aujourd'hui Simone Weber, dite la "diabolique de Nancy" VIDEO. "Je n'ai pas de secrets ! Quels secrets ?", affirme aujourd'hui Simone Weber, dite la "diabolique de Nancy"
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Simone Weber a été condamnée à vingt ans de réclusion criminelle pour le meurtre, sans préméditation, de son ancien amant. Tout laisse à penser qu’il a ensuite été découpé à la meuleuse à béton. A près de 90 ans, elle continue de nier ce pour quoi elle a fait quatorze ans de prison… Extrait du magazine "13h15 le dimanche" du 29 avril.

Le procès de Simone Weber s’ouvre en janvier 1991 devant la cour d'assises de Meurthe-et-Moselle. Après six semaines d’audiences, l’accusée fait un malaise et n’est pas présente lors du verdict. Celle que la presse a surnommée la "diabolique de Nancy" est acquittée pour l’empoisonnement de son faux mari Marcel Fixard, mais reconnue coupable pour le meurtre de son ancien amant Bernard Hettier. Elle est condamnée à une peine de vingt ans de réclusion criminelle, les jurés ne retenant pas la préméditation.

Simone Weber a finalement passé quatorze ans en prison. Grâce aux remises de peine et à une bonne conduite, elle est libérée en 1999. S’attendait-elle à cette peine ? "Non, pas du tout, je croyais être acquittée de ce procès pourri, répond-elle au magazine "13h15 le dimanche". Je ne pourrais pas oublier si j’avais découpé Bernard [à la meuleuse à béton, NDLR] que j’aimais bien. Pour moi, c’était comme un frère."

Une affaire aux allures de polar

En veut-elle au juge d’instruction Gilbert Thiel ? "Je pense que tout le monde a des défauts. Je pense qu’il a eu des moments où il a cherché la vérité. Pour la presse, il ne voulait pas avoir l’air d’un con." Et le jour où elle disparaîtra, partira-t-elle avec des secrets ? "Je n’ai pas de secrets ! Quels secrets ? D’avoir mené une vie de femme qui a travaillé honorablement ?"

"Je n’ai vécu que pour mes enfants… Alors, imaginez qu’on vous dise que votre mère a fait des choses pareilles. Il faut être vraiment crapule pour accuser les gens d’horribles choses", affirme-t-elle encore aujourd’hui. L'affaire aux allures de polar avait fasciné la France pendant de nombreuses années. Simone Weber, ou l'impossible aveu ?

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.