Accord sur les otages entre Israël et le Hamas : pour le chercheur David Rigoulet Roze, l’opération militaire de Tsahal "est loin d’être achevée"
Alors que 24 otages dont 13 Israéliens ont été libérés par le Hamas vendredi 24 novembre, Nathalie Riu-Guez, présidente de la Women’s International Zionist Organization (WIZO) et organisatrice chaque vendredi des manifestations de soutien aux otages détenus par le Hamas à Gaza, éprouve "un soulagement (…) et en même temps une grande angoisse". Elle se dit également, sur le plateau du 19/20 info, "effondrée (…) par le silence de toutes les associations féministes qui n’ont rien dit contre les crimes de guerre, les viols, perpétrés le 7 octobre et certainement ensuite contre des jeunes filles".
Tsahal confrontée à un dilemme
Pour David Rigoulet Roze, chercheur associé à l’IRIS, l’armée israélienne est confrontée à un dilemme : "Éviter que la marge temporelle soit favorable au Hamas, et en même temps en étant contraint de tenir compte des attentes immenses des familles des otages." D'après David Rigoulet Roze, lui aussi présent en plateau, l’opération militaire de Tsahal "est loin d’être achevée. Le ministre de la Défense menace de la prolonger vers le sud. Ça va accentuer les difficultés stratégiques puisqu’une grande partie des civils qui ont fui le nord se sont retrouvés au sud", alors que la situation humanitaire est "déjà dramatique". Selon le chercheur, "deux points posent un énorme problème : quels otages sont décédés, (…) et il semblerait que des officiers, voire des officiers supérieurs, aient été enlevés lors du 7 octobre. On est dans une configuration totalement inédite".
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