Violences aprÚs la mort de Nahel : quelle indemnisation pour les commerçants victimes de pillages ?
Les vitrines sont vides. Des bijoutiers parisiens nâont plus rien Ă vendre. Sur des images, un voisin filme le vol de leur marchandise jeudi 29 juin. En quelques minutes, tout disparait. Ils estiment leurs pertes Ă 40 000 euros, alors que le magasin nâĂ©tait ouvert que depuis trois semaines. Aujourdâhui, leur assureur refuse de les couvrir. Yacine Chacal, reprĂ©sentant bijoux, explique : "De notre cĂŽtĂ©, on est censĂ©s ĂȘtre assurĂ©s depuis le 1er mai. [âŠ] Aujourdâhui, lâassurance dit que nous ne sommes pas assurĂ©s parce quâils nâauraient pas Ă©mis une attestation dâassurance."
Un geste des assureurs
Un bar-tabac a Ă©galement Ă©tĂ© ciblĂ© par des pilleurs. Selon le gĂ©rant, le prĂ©judice sâĂ©lĂšverait Ă 100 000 euros. Faute de stock, son chiffre dâaffaires a dĂ©jĂ chutĂ© de 50%. Lâavenir de son commerce va dĂ©pendre de lâindemnisation. Selon le gouvernement, 90 Ă Â 95% des professionnels sont assurĂ©s contre les incendies, mais pas systĂ©matiquement contre le vandalisme et le vol. Alors, aujourdâhui, les assureurs sâengagent Ă allonger le dĂ©lai de dĂ©claration des sinistres Ă 30 jours, Ă accĂ©lĂ©rer les indemnisations et Ă verser des acomptes. Le premier bilan matĂ©riel des Ă©meutes est estimĂ© Ă plus de 280 millions dâeuros.Â
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