Cet article date de plus de quatre ans.

Transparence de la vie publique : Didier Migaud nommé à la tête de la Haute autorité

Emmanuel Macron l'avait proposé. Cette nomination a été soumise aux commissions des Lois de chaque assemblée, qui l'ont validée mardi au total par 45 voix contre 4.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Didier Migaud, ancien premier président de la Cour des comptes, à l'Elysée, à Paris, le 4 février 2019. (LUDOVIC MARIN / AFP)

L'ancien premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, est nommé président de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) à compter du 31 janvier, selon un décret paru au Journal officiel, jeudi 30 janvier. Emmanuel Macron avait proposé Didier Migaud pour présider la HATVP. Cette nomination a été soumise aux commissions des Lois de chaque assemblée, qui l'ont validée mardi, au total, par 45 voix contre 4.

Didier Migaud était à la tête de la Cour des comptes depuis 2010. A 67 ans, il succède à l'ancien haut magistrat Jean-Louis Nadal à la présidence de la HATVP, institution indépendante créée par les lois post-Cahuzac de 2013 sur la transparence. Elu local de 1986 à 2010, député de 1988 à 2010, il a été notamment rapporteur général du budget et président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.

Fusion avec la commission de déontologie des fonctionnaires

La HATVP scrute patrimoine et activités des membres du gouvernement et de quelque 15 000 responsables publics, et gère depuis la loi Sapin II de 2016 un registre public des représentants d'intérêts. Elle va en outre fusionner à compter du 1er février avec la commission de déontologie des fonctionnaires et ainsi contrôler notamment les mobilités public-privé.

Récemment, la HATVP a fait parler d'elle avec le cas de Jean-Paul Delevoye, l'ancien "monsieur retraites" du gouvernement. Ce dernier a été contraint de démissionner, en décembre, après des révélations sur les activités qu'il avait omis de mentionner dans sa déclaration d'intérêts remise à l'instance. Le cas du haut-commissaire avait mis en lumière les limites des contrôles effectués par la HATVP.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.