Alors que l'Alsace, la Champagne-Ardenne et la Lorraine s'apprêtent à s'unir administrativement, certains habitants de la nouvelle super-région enragent. Et tout particulièrement à Strasbourg, où l'équipe de France 3 s'est rendue. Sur le marché on est formel : "Nous n'avons rien en commun".Régime spécialIl faut dire que bon nombre des habitants alsaciens parlent le dialecte local. De plus, comme la Moselle l'Alsace bénéficie d'un droit local bien spécifique, parmi lequel un régime social octroyant deux jours de congés supplémentaires.A propos de la difficulté de trouver un nom à la nouvelle région, "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement", assène Andrée Munchenbach, présidente du parti régionaliste "Unser Land" pour fustiger ce qui s'apparente selon elle à un mariage déraisonnable. "On a du mal à trouver une cohérence" et donc un nom, résume-t-elle. Une consultation citoyenne sera mise en place par le conseil régional - qui suggère "Grand Est Europe" - , mais à titre… consultatif. La décision finale appartient au gouvernement. Les noms seront annoncés pour le 1er octobre 2016.