Primaire de la gauche : revivez le deuxième débat

Trois jours seulement après leur premier face-à-face, Jean-Luc Bennahmias, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Sylvia Pinel, François de Rugy et Manuel Valls ont participé à un nouveau débat.

Les sept candidats de la primaire de la gauche, lors du deuxième débat de la campagne, le 15 janvier 2017.
Les sept candidats de la primaire de la gauche, lors du deuxième débat de la campagne, le 15 janvier 2017. (BERTRAND GUAY / AFP)
Ce qu'il faut savoir

Pas le temps de souffler. Trois jours seulement après leur premier face-à-face, les candidats à la primaire de la gauche – Jean-Luc Bennahmias, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Sylvia Pinel, François de Rugy et Manuel Valls – ont à nouveau débattu, dimanche 15 janvier sur BFMTV, I-Télé et RMC. Franceinfo vous a fait suivre cet événement politique en direct.

>> VIDEOS. Primaire de la gauche : les cinq séquences à retenir du deuxième débat

Un débat plus animé que le premier. Après un premier face-à-face feutré, la question de l'accueil des migrants a donné cette fois-ci lieu à quelques piques entre les candidats. Et notamment à une passe d'armes entre Vincent Peillon et Manuel Valls. Arnaud Montebourg a également été remarqué en critiquant Vincent Bolloré, le propriétaire d'I-Télé, l'un des diffuseurs du débat. Quant à Jean-Luc Bennahmias, il s'est à nouveau distingué par son ton décontracté.

Les téléspectateurs seront-ils au rendez-vous ? Selon Médiamétrie, 3,8 millions de personnes ont regardé le premier débat jeudi sur TF1. Nettement moins que les 5,6 millions de la première joute des candidats de droite le 13 octobre, ou que les 4,9 millions du premier débat de la primaire socialiste de 2011.

Un dernier face-à-face jeudi prochain. Les sept candidats se retrouveront pour un ultime débat avant le premier tour, jeudi. Il sera cette fois-ci diffusé par France 2, en partenariat avec Europe 1.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #PRESIDENTIELLE

22h32 : "J'avais invité François Hollande par correction, j'étais sûr qu'il ne viendrait pas avec le débat de la primaire. Quand il m'a appelé ce matin en rentrant du Mali pour m'annoncer qu'il viendrait, j'étais scié."

Le président de la République a expliqué au Parisien qu'il regarderait le deuxième débat de la primaire à gauche "en replay".

22h29 : "Il parle aux gens comme à des domestiques." Dimanche 15 janvier, Jean-Luc Mélenchon a taclé Emmanuel Macron après ses propos sur "l'alcoolisme" dans le bassin minier.


(FRANCEINFO)

22h03 : @anonyme Oui, clairement, notamment quand les débats se sont attardés sur des thèmes précis comme la dépénalisation du cannabis ou le nucléaire. Nous vous avons découpé les cinq séquences marquantes, et consacré un article au one-man show de Jean-Luc Bennahmias.

22h01 : Bonsoir Pierre ! Je n'ai pas pu regarder le débat. Est-ce que ça a été moins soporifique que celui de jeudi ?

21h36 : De l'anaphore de Peillon à la blague de Bennahmias sur le cannabis, revivez le débat en cinq séquences marquantes.

(FRANCEINFO)

21h27 : Contrairement aux internautes précédents, c'est Peillon qui pour moi a été le plus convaincant. Il est le plus à même de rassembler la gauche, il porte un projet modéré, réalisable et clair. Mon choix est fait.

21h27 : Pour moi Benoit Hamon est le seul candidat qui a des valeurs de gauche,sociales et proche du peuple. .Tous les autres sont des libéraux .Ils ont oublié les valeurs du socialisme de Jaurès!

23h10 : "On refaiiiiiit le mââââtch" aurait dit Eugène Saccomano à la lecture des commentaires.

21h26 : Comment croire les sondages qui viennent d'être publiés après le débat et effectués sur 350 personnes ? Mon pronostic pour dimanche prochain est : Valls 40, Hamon 25, Montebourg 20

21h25 : @anonyme Vous faites référence au sondage d'après débat publié par BFM il y a quelques minutes. Méfiance sur ce genre de résultat, car Alain Juppé avait fini en tête des enquêtes deux fois sur trois lors de la primaire à droite. Sur le faible échantillon des sympathisants de gauche interrogés (370 personnes), c'est Benoît Hamon qui tire son épingle du jeu.

21h23 : Montebourg une nouvelle fois le plus convaincant des candidats ce soir (Montebourg 29%, Valls 26%, Hamon 25%).

21h04 : Manuel Valls a clairement été le plus clair ce soir. Précis et moins donneur de leçons. Un regard et posture positive ! Quel changement !

21h04 : Le travail paie, Montebourg au cœur du debat!

21h04 : Montebourg est le plus effacé avec Pinel. Hamon porte le débat et l'incarne. Peillon, donneur de leçon à côté de la plaque.Et mauvais point pour tous ceux qui parlent de constitutionnaliser la loi de 1905, qui a déjà valeur constitutionnelle via le bloc de constitutionnalité. Une simple loi ne peut la supprimer.

21h04 : Vous continuez à noter les candidats. A l'applaudimètre, il semble que Manuel Valls vous semble être le plus crédible pour incarner la gauche de gouvernement.

20h55 : La palme de la spontanéité, de la fraîcheur et de la sincérité à Benhamias. Ca fait du bien.

20h54 : Valls a le comportement d'un dirigeant, d'un président. De Rugis et Hamon s'en sortent bien aussi.

20h54 : Primaire : pour moi Valls est le plus réaliste !

20h54 : C'est le moment de délivrer bonnet d'âne et bons points.

20h44 : Le meilleur argument de la candidature de Manuel Valls, c'est son expérience à Matignon. Comme lors du premier débat, l'ancien premier ministre insiste donc sur sa présidentialité.

20h43 : "Dans ce monde incertain, j'ai l'expérience pour faire face aux grands défis de la planète, pour faire face aux dirigeants de ce monde. J'ai l'énergie pour accompagner les Français."

20h42 : Arnaud Montebourg lit sa feuille, contrairement à ses concurrents qui l'ont précédé pour la conclusion.

20h42 : "Il ne nous fait pas peur ce monde qui est en train de surgir. Nous avons l'obligation de le regarder en face. Et surtout l'apprivoiser pour décider ce que nous voulons en faire. Je vous propose de reprendre notre destin en main."

20h41 : "La société française est souvent très en avance sur la classe politique. C'est particulièrement vrai sur l'écologie. La gauche est forte quand elle s'empare d'idées neuve et réussit des progrès, comme sur l'écologie."

20h40 : "Les dirigeants politiques doivent être à la hauteur et entendre les défis du quotidien. Mon projet, c'est celui de la gauche des libertés, (...) qui doit porter un message d'espoir et de rassemblement."

20h38 : "La droite est beaucoup plus dangereuse et beaucoup plus dure qu'elle ne l'était auparavant. C'est pourquoi cette primaire doit servir à choisir un homme ou une femme de gauche qui ne clive pas la gauche. Et qui pourra rassembler non sur sa personne, mais sur les thèmes qu'il ou elle défend."

20h37 : "Cette majorité progressiste dans le pays, de Mélenchon à NKM, peut faire front face au bloc conservateur de François Fillon, voire pire, ultraconservateur de Marine Le Pen."

20h36 : Vincent Peillon souligne les points de convergence pendant ce débat : l'éducation ou la laïcité. Sur ce dernier point, il existe pourtant des divergences fortes entre Hamon et Valls par exemple.

20h35 : "J'ai trouvé ce débat beaucoup plus vivant et approfondi que le précédent."

20h34 : Dernière ligne droite : chaque candidat a droit à une minute d'autopromo.

20h32 : Sur la laïcité, Manuel Valls veut "adosser" une charte à la constitution et Arnaud Montebourg veut plutôt "constitutionnaliser" la loi de 1905.

20h30 : "Je suis choquée que François Fillon se revendique chrétien. Il a le droit d'avoir des convictions. (...) Quand on est candidat à la présidence de la République, on n'a pas à mettre en avant cette conviction personnelle. Cela relève de la sphère privée."

20h28 : "On a trop joué avec les communautarismes dans certaines cités, et cela vaut pour des élus de tous bords", regrette Jean-Luc Bennahmias.

20h26 : "S'il doit y avoir discrétion pour les uns, il doit y en avoir pour les autres. (...) Il faudrait être ferme dans la manière dont la loi de 1905 doit être mise en oeuvre, voire même être constitutionnalisée. Cette loi interdit toute intrusion de la religion dans l'espace ou les services publics, et inversement."

20h26 : Benoît Hamon se montre ferme sur le respect de l'égalité femmes/ hommes, notamment la présence des femmes dans l'espace public. Manière de clore la polémique qu'il avait suscitée en décembre, que vous relate ici l'hebdomadaire Marianne.

20h22 : "S'il faut bien être intransigeant, c'est dans ce domaine-là d'abord. Ce qui fait la force de notre civilisation, c'est l'égalité femme-homme. C'est l'engagement de toute ma vie."

20h21 : "Un président de la République de gauche doit porter la laïcité. Ce n'est pas de la théorie, mais dans les actes. C'est un combat, et la République s'est construite sur des combats."

20h23 : Manuel Valls revient sur ses fondamentaux dans cette dernière partie du débat sur la laïcité. Si vous voulez comprendre toutes les subtilités de ce débat qui traverse la gauche, lisez cet article du Monde.

20h21 : "Soyons lucides. Nous voyons bien aujourd'hui que la laïcité est remise en cause. Par François Fillon, mais davantage dans les quartiers populaires. Nous devons être lucides sur l'état de la société, la montée du salafisme. (...) Je pense même que la laïcité est la meilleure arme pour protéger nos compatriotes musulmans."

20h19 : "Je ne me sens jamais visé par Vincent Peillon. Nous sommes dans un beau débat, essentiel même."

20h18 : Peillon accuse Fillon de "préparer des guerres civiles", parce que le candidat de la droite a mis en avant sa foi chrétienne pour expliquer ses choix politiques.

20h17 : "François Fillon prétend mener des politiques publiques en fonction de sa religion. Nous sommes revenus avant [la loi de] 1905."

20h17 : Nouveau thème : la laïcité. On approche de la fin du débat.

20h16 : Benoit Hamon lui aussi en profite pour attaquer François Fillon. L'éducation est un sujet mobilisateur à gauche.

20h13 : Jean-Luc Bennahmias veut que le lycée forme à l'entrée à la fac, avec des cours magistraux en amphi.

20h12 : "Monsieur Bennahmias ? Vous êtes toujours là ?", se demande Laurence Ferrari.

20h13 : "Je veux attirer l'attention sur le verrou que veut faire sauter François Fillon sur le financement des écoles privées (…), [il veut] organiser une concurrence accrue entre le privé et le public. Cela voudra dire que les enfants issus de milieux modestes ou fragiles ne pourront plus avoir les mêmes chances."

20h08 : A propos de l'éducation, Manuel Valls dénonce la proposition de François Fillon de supprimer 500 000 postes de fonctionnaires. C'est la deuxième fois ce soir qu'il s'en prend au candidat de la droite.

20h08 : "Les moyens, c'est important, mais il faut poser la question des méthodes. Celui qui est le plus à gauche, c'est pas celui qui propose le plus de créations de poste, mais celui qui encourage les enseignants qui innovent."

20h07 : Eh bien... Ce débat n'est pas beaucoup plus sexy que le précédent :(