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Vidéo Mise en examen d'Agnès Buzyn : "Ce n'est pas dans les tribunaux que l'on va réorienter la politique dont nous avons besoin", estime Fabien Roussel

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Article rédigé par franceinfo
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"Je considère que nous sommes tous des justiciables", déclare le secrétaire national du Parti communiste français. Mais qu'Agnès Buzyn soit condamnée ou non, cela ne règlera pas le problème "des fermetures de lits dans notre pays".

"J'ai un profond respect pour la justice, pour les magistrats. Je laisse faire la justice", a affirmé samedi 11 septembre sur franceinfo Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français, au lendemain de la mise en examen de l'ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn par la Cour de justice de la République pour "mise en danger de la vie d’autrui", dans le cadre de sa gestion de la crise du Covid-19.

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"Je considère que nous sommes tous des justiciables : simples citoyens, responsables politiques, ministres, députés et que la justice doit s'appliquer à tous", affirme le secrétaire national du PCF. Qu’Agnès Buzyn soit condamnée ou non, ce qui le préoccupe le plus c’est "que ces dernières années, sous la direction d'Agnès Buzyn comme sous la direction d'Olivier Véran, il y a toujours des fermetures de lits dans notre pays. Il n'y a toujours pas le plan que nous attendons pour avoir une véritable politique de santé publique dans notre pays. Et donc, ce n'est pas forcément dans les tribunaux que l'on va pouvoir réorienter la politique dont nous avons besoin."

Les tribunaux ne vont pas régler les problèmes

Fabien Roussel est revenu sur le début de la crise sanitaire et notamment les questions autour du port du masque. "Vous vous souvenez de cette gestion malheureuse des masques où au début, le gouvernement a préféré ne pas dire la vérité sur la nécessité de porter des masques pour pouvoir masquer la pénurie de masques qu'il y avait dans notre pays. Il valait mieux dire la vérité aux Français : qu’il y a une pénurie de masques et que ça avait été mal géré."

"J'ai un profond respect pour la justice, pour les magistrats. Je laisse faire la justice", affirme Fabien Roussel, même si l’homme fort du PCF ne "pense pas que ce sont dans les tribunaux qu’on va régler les problèmes ".

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