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"My government is pro-business" (Manuel Valls)

A Londres dans le cadre de sa tournée européenne, Manuel Valls s’est exprimé lundi matin devant les financiers de la City et a voulu les rassurer sur les orientations économiques de son gouvernement.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Le Premier ministre britannique, David Cameron, et le Premier ministre français Manuel Valls, posent devant le perron du 10 Downing Street lundi ©  Maxppp)

Le Premier ministre français poursuit sa tournée européenne pour expliquer les réformes engagées par son gouvernement et rassurer le monde de la finance. Il l’avait déjà dit en France, il l’a aussi redit en Allemagne, et il l’a répété ce lundi à la City de Londres dans son discours devant les milieux financiers britanniques. Manuel Valls aime l'entreprise.

"J’ai dit en France que j’aimais les entreprises. Aimer les entreprises, c’est saluer l’engagement des entrepreneurs, des cadres, des ingénieurs, des techniciens, des salariés, des ouvriers. C’est là où on passe une grande partie de sa vie. Ce sont aussi les entreprises qui créent la richesse et l’emploi. Je l’ai même dit en allemand, c’est dire, à Berlin, et toute la presse française s’attend à ce que je le dise en anglais chez vous ", a déclaré le Premier ministre français.

"My government is pro-business "

"Je vais la décevoir, j’aime les entreprises, grâce la traduction vous l‘entendez ", a-t-il poursuivi, provoquant quelques rires dans l’assistance. "Mais je vais le dire en anglais d’une autre manière, parce que c’est important de le dire ici à la City… My government is pro-business ", a-t-il lancé. Manuel Valls qui a également indiqué que le Royaume-Uni perdrait beaucoup à vouloir tourner le dos à l’Europe.

Manuel Valls aime l'entreprise. Et il le dit dans toutes les langues. Ecoutez le Premier ministre à Londres lundi

Quant à savoir si Manuel Valls a réussi à convaincre hommes d'affaires, banquiers et financiers londoniens, rien n'est moins sûr. Car quelque soit la force de conviction du Premier ministre français, la comparaison avec l'économie britannique demeure cruelle. Cette année, David Cameron pourra compter sur une croissance à 3,5%, contre à peine 0,5 en France.

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