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Présidentielle 2017 : l'association assurant la logistique de la campagne de Jean-Luc Mélenchon mise en examen, notamment pour "escroquerie"

L'association l'Ère du peuple, qui assurait notamment la logistique des meetings du chef de file de La France insoumise à la présidentielle de 2017, avait été mise en examen pour "prêt illicite de main-d'oeuvre" en mars 2021.

Article rédigé par franceinfo
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Le candidat La France insoumise Jean-Luc Mélenchon lors de sa traditionnelle marche présidentielle à Paris, le 20 mars 2022. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

L'association L'Ere du peuple, chargée d'assurer la logistique de la campagne de Jean-Luc Mélenchon lors de l'élection présidentielle de 2017, a été mise en examen le 3 février dernier pour "faux", "usage de faux", "escroquerie" et "tentative d'escroquerie aggravée", a appris franceinfo de source judiciaire, mercredi 23 mars, confirmant une information de Mediapart.

Dans un premier temps, les juges d'instruction parisiens n'avaient mis en examen en mars 2021 l'association que pour "prêt illicite de main-d'oeuvre" et lui avaient accordé le statut plus favorable de témoin assisté pour les principales infractions de l'enquête portant sur des soupçons d'escroquerie et de surfacturations.

Une accusation "totalement loufoque" pour le parti

Sur cette affaire, une information judiciaire avait été ouverte au tribunal de Paris en novembre 2018 sur l'usage des fonds publics lors de la dernière campagne du chef de file des Insoumis. Le 22 septembre dernier, le député France insoumise de Seine-Saint-Denis, Bastien Lachaud, qui était alors trésorier de l'association lors de la campagne présidentielle de 2017, avait été mis en examen pour "prêt illicite de main-d'œuvre", "faux", "escroquerie" et "tentative d'escroquerie" dans cette enquête.

Le parti de Jean-Luc Mélenchon avait alors parlé d'une "enquête vide, maintenue artificiellement en vie."

"Sur le fond, on reproche à l'association L'Ere du peuple "d'avoir surfacturé des prestations de campagne dans l'objectif de s'enrichir", expliquait alors le parti politique, estimant qu'il s'agit d'une accusation "totalement loufoque".

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