Législatives 2022 : le parti d'Emmanuel Macron désavoué
Lundi 20 juin, au lendemain du second tour des élections législatives, deux visages incarnent le revers cinglant pour le parti d'Emmanuel Macron : Christophe Castaner et Richard Ferrand, battus lors de ce scrutin. En cinq ans, la majorité présidentielle a perdu plus de 60 sièges.
Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, et Christophe Castaner, président du groupe La République en marche (LREM) de l'Assemblée, ont été battus lors du second tour des élections législatives, dimanche 19 juin. Ils étaient deux poids lourds du parti et deux soutiens historiques d'Emmanuel Macron, et font partie des 63 députés que la majorité présidentielle a perdu à l'Assemblée nationale. En 2017, ils étaient 308 avec une majorité absolue. Lundi 20 juin, ils ne sont plus que 245.
Une entrée en campagne trop tardive au détriment de LREM ?
À Brest (Finistère), c'est la candidate de la Nupes, Mélanie Thomin, qui a battu Richard Ferrand. Ses électeurs ont voulu rejeter une des réformes clés du programme d'Emmanuel Macron : celle du recul de l'âge de départ à la retraite à 65 ans. L'entrée en campagne tardive du président de la République a-t-elle contribué à cet échec ? En-tout-cas, l'absence de consignes de vote claires pour faire barrage au Rassemblement national met la majorité dans l'embarras. À l'Assemblée, lundi 20 juin, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a esquivé, plutôt gêné par la question.
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