C'est une nomination express. Moins de neuf heures après la démission de François de Rugy, mardi 16 juillet, Élisabeth Borne est nommée ministre de la Transition écologique. Dans la foulée, elle se dit "déterminée à poursuivre ce combat essentiel". C'est un ministère qu'Élisabeth Borne connaît déjà bien, il englobe le ministère des Transports qu'elle dirige depuis deux ans et, en 2014, elle y était directrice du cabinet de Ségolène Royal.Une nomination contestéeÉcologie et Transports, la ministre cumulera ces deux portefeuilles, mais elle n'aura pas le titre de ministre d'État dont disposaient ces prédécesseurs. Une décision jugée regrettable à droite comme à gauche. "J'ai l'impression que ce ministère s'affaiblit alors que le sujet de l'environnement lui au contraire est au cœur de l'actualité", déplore Olivier Falorni, député "Libertés et territoires" de la Charente-Maritime. Cette polytechnicienne de 58 ans, ex-préfète, a consacré sa carrière au service public. Comme ministre, elle a conduit la réforme de la SNCF et la loi mobilité.