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Jean Louis Borloo participera-t-il au meeting de Nicolas Sarkozy à Villepinte ?

A cinq jours du meeting de Nicolas Sarkozy à Villepinte, la présence de l'ex ministre, Jean-Louis Borloo, n'était pas confirmée, mercredi 7 mars, au sein de l’État major du président candidat. Mais selon Jean-François Copé, c'est "a priori oui".
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Jean-Louis et Nicolas Sarkozy en déplacement près Amiens, le 5 avril 2011. (AFP - Pascal Rossignol)

A cinq jours du meeting de Nicolas Sarkozy à Villepinte, la présence de l'ex ministre, Jean-Louis Borloo, n'était pas confirmée, mercredi 7 mars, au sein de l'État major du président candidat. Mais selon Jean-François Copé, c'est "a priori oui".

Viendra ? Viendra pas ? Au siège de l'équipe du candidat Nicolas Sarkozy, l'heure est à la discrétion.

La grande réunion publique, prévue ce dimanche à Villepinte, s'annonce comme l'un des rendez-vous capital du président candidat.

Outre la présence d'au moins 50.000 supporters, la présence de Jean-Louis Borloo, serait un atout non négligeable pour le président sortant dont la droitisation du discours inquiète une partie des élus de la majorité. Son staff s'active.

Copé : "A priori oui"

Interrogé lors de son point presse hebdomadaire sur la présence de M. Borloo dimanche à Villepinte, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a répondu mercredi matin : "a priori oui". Si l'information n'était pas confirmée rue de Convention, gageons que le patron de l'UMP avait quelques informations pour étayer sa réponse.

Après l'annonce du ralliement de Christine Boutin et Frédéric Nilhous, la présence du président du Parti radical, aux côtés des ténors habituels de l'UMP, contribuerait à donner l'image d'une famille réunie.

Daubresse se prend les pieds dans le tapis

Le secrétaire général adjoint de l'UMP, Marc-Philippe Daubresse, s'est montré plus prudent mercredi. "A ce stade, on ne peut pas dire 'il vient ou il vient pas'. Ca dépend de la décision qui sera prise samedi lors du congrès du Parti radical", a indiqué ce proche de Jean-Louis Borloo.

Puis il a enchaîné. "A l'issue de ce congrès, il prendra ses responsabilités", a-t-il indiqué avant d'ajouter "Il (M. Borloo, ndlr) a toujours dit, y compris quand il voulait être candidat, que s'il y avait un deuxième tour Sarko-Hollande, il soutiendrait Hollande, euh Sarko".

La droitisation du discours de Sarkozy passe mal chez les radicaux

Logiquement, le parti radical devrait apporter son soutien samedi, à Nicolas Sarkozy. Mais il pourrait y avoir quelques voix divergentes.

"La dérive à droite" de Nicolas Sarkozy ces derniers jours "complique les choses en interne", reconnaît un cadre du parti qui poursuit, "Cette élection présidentielle, c'est plié de toute façon, sauf séisme".

Quoi qu'il en soit, côté UMP, on serre les rangs. Jean-Pierre Raffarin. Jean-François Copé et François Fillon seront bien présents et s'exprimeront dimanche à la tribune, avant le discours de Nicolas Sarkozy prévu lui vers 13h30-14h00.

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