Jean Lassalle : "Si je n'étais pas candidat, j'aurais beaucoup de mal à aller voter"
Si le candidat à l’élection présidentielle, député des Pyrénées-Atlantiques, Jean Lassalle qualifie de "magnifique" le débat de mardi soir, il a cependant considéré que s'il était à la place du peuple il n'irait pas "massivement" voter.
Après le débat de la soirée du mardi 4 avril, entre les onze candidats à l'élection présidentielle, le candidat Jean Lassalle, député des Pyrénées-Atlantiques, qualifie de "magnifique" le débat d'hier sur franceinfo mercredi. "Il m'a semblé quand même qu'il y avait beaucoup plus de choses qui avaient été dites que lorsque les cinq héros, devant lesquels je me prosterne tous les matins, étaient seuls."
Malgré tout, le candidat à la présidentielle s'inquiète. "Je me fais beaucoup de soucis pour le peuple, pour ceux qui vont voter et je ne suis pas étonné que pratiquement la moitié d'entre eux ne sachent pas encore pour qui voter. Je me fais beaucoup de soucis pour la liberté d'expression en France, et j'avoue que je ne sais plus qui croire."
"Si je n'étais pas candidat, j'aurais beaucoup de mal à aller voter"
Après son tour de France, Jean Lassalle avait déclaré que la première chose qu'il avait retenu, c'est à quel point les Français détestaient leurs hommes politiques. "Tant que je n'étais pas candidat, je bénéficiais d'une certaine sympathie, peut-être. À partir du moment où j'étais candidat, je n'ai pas triché. J'ai toujours parlé de nous. J'ai dit, nous sommes devenus un théâtre d'ombres. Nous n'avons plus aucun pouvoir", a expliqué Jean Lassalle. "Si quelqu'un a le sentiment, après le débat d'hier soir, que nous en avons un, il faut qu'il aille se faire rectifier les lunettes."
Il y a quelques jours, Jean Lassalle a déclaré qu'à la place du peuple il n'irait pas "massivement" voter. Des propos qu'il maintient. "Je dirai que si je n'étais pas candidat, j'aurai beaucoup de mal à aller voter. Hier soir, j'ai quand même trouvé des personnalités pour lesquelles j'irais voter, qui s'engagent profondément dans l'esprit de ce qu'est la politique. Il y a Poutou, Asselineau manque de métier, mais il a dit son point de vue. Madame Arthaud a donné une image de la politique."
Du côté des gros candidats, le candidat juge qu'"ils étaient effondrés. François Fillon n'en menait pas large. Quant à Macron, il avait surtout peur que son fauteuil ne s'écroule pas sous son séant."
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