L'Assemblée nationale vote la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe, à une large majorité

Article rédigé par Ilan Caro, Elise Lambert, Catherine Fournier
France Télévisions
Publié Mis à jour
Une large majorité de députés vote la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe
Une large majorité de députés vote la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe Une large majorité de députés vote la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe

Le Premier ministre a prononcé à 15 heures son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale. 

Ce qu'il faut savoir

Au lendemain de l'intervention solennelle d'Emmanuel Macron devant le Congrès à Versailles, le Premier ministre, Edouard Philippe, a demandé mercredi 4 juillet la confiance de l'Assemblée nationale après avoir détaillé les projets de l'exécutif dans un discours de politique générale. Sans surprise, les députés lui ont accordé cette confiance à une large majorité, 370 votes pour, 67 votes contre et 129 abstentions.

Un vote record. Ce résultat est à la fois le plus faible nombre de votes contre sur un discours de politique générale depuis 1959 et un record d'abstentions. C'est aussi la plus forte majorité obtenue sur un tel vote depuis la période 1993-1997, où Édouard Balladur, puis Alain Juppé, avaient bénéficié d'une majorité supérieure à 450 sièges.

Plusieurs réformes de santé. Le Premier ministre a confirmé que les vaccins infantiles aujourd'hui seulement recommandés "deviendront obligatoires" en 2018. Outre la hausse du prix du paquet de cigarettes à 10 euros, Edouard Philippe a également annoncé que les lunettes, soins dentaires et aides auditives seront "sans reste à charge" d'ici 2022.

Une loi quinquennale de programmation des moyens de la justice sera présentée au Parlement en 2018. Elle "permettra à la garde des Sceaux d'engager un vaste mouvement de dématérialisation, de simplification et de réorganisation", a assuré le Premier ministre.

 Des mesures "pour le pouvoir d'achat". La concertation sur la réforme de la taxe d'habitation, promesse d'Emmanuel Macron, sera mise en œuvre "d'ici la fin du quinquennat". L'allocation adulte handicapé et le minimum vieillesse seront revalorisés "dès 2018".