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Des clichés de Hollande et Gayet relancent le débat autour de la sécurité du président

Des photos du chef de l'Etat en compagnie de l'actrice Julie Gayet ont été publiées dans "Voici". Certains spécialistes s'interrogent sur sa protection. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une lectrice découvre le numéro de "Voici" dans lequel sont publiées des photos de Julie Gayet et François Hollande, le 21 novembre 2014, à Thionville (Moselle). (MAXPPP)

Ce sont trois nouveaux clichés du chef de l'Etat dans l'édition de Voici, vendredi 21 novembre, qui remettent le feu aux poudres. François Hollande y est photographié en compagnie de Julie Gayet, dans les jardins de l'Elysée. Les clichés sont flous, de mauvaise qualité, mais ils relancent le débat autour de la sécurité du président. Comment ces photos ont-elles pu êtres prises ? 

"Dire qu'il y a un impensable défaut dans la cuirasse de la protection est un euphémisme !" s'exclame Christian Prouteau, créateur du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), dans Le Figaro. "Les responsables de la protection du président devraient se poser de vraies questions car celui qui a déclenché les photos aurait pu tout aussi bien avoir une arme", poursuit le spécialiste. Selon lui, un drone aurait pu être utilisé pour prendre les clichés, ce que conteste la rédactrice en chef de Voici sur BFMTV

Des clichés pris de l'intérieur ? 

Interrogé par la même chaîne, René-Georges Querry, ex-patron de la protection des hautes personnalités, se questionne lui aussi. "Si vraiment cette photo a été prise à son insu [de François Hollande], il y a une petite faiblesse" de sécurité, concède-t-il. Les immeubles attenant à l'Elysée sont, normalement, vérifiés de façon régulière, indique-t-il, ce qui laisse penser que la surveillance n'a pas été efficace si la photo a été prise depuis une fenêtre ou un balcon voisins. 

De son côté, François Hollande souhaite rassurer quant à d'éventuelles failles dans le système de protection l'entourant. Pour le chef de l'Etat, les clichés auraient été pris de l'intérieur du palais de l'Elysée par un membre du personnel ou un visiteur de passage, confie une source élyséenne dans Le Parisien. Même avec toute la sécurité du monde, le président ne peut se prévaloir d'une trahison de l'intérieur. 

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