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Paris : un nouveau portrait de Macron décroché par des militants écologistes dans une mairie

La photographie officielle du président de la République a été enlevée par des militants de l'association ANV-COP21.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des militants de l'association ANV-COP21 (Action Non-Violente-COP21) ont décroché le portrait du chef de l'État dans la mairie du VIIIe arrondissement à Paris. (LOIC VENANCE / AFP)

Un 32e portrait d'Emmanuel Macron a été décroché, jeudi 4 avril, dans la mairie du VIIIe arrondissement à Paris par des militants écologistes "contre l'inaction climatique et sociale du gouvernement".

Ce portrait a été enlevé par des militants de l'association ANV-COP21 (Action Non-Violente-COP21). Ils ont entamé fin février ce mouvement dans différentes villes de France pour laisser "un vide symbolisant l'inaction du gouvernement" dans les mairies, expliquent-ils. Selon ANV-COP21, ces actions ont valu à "43 personnes (d'être) auditionnées, 23 placées en garde à vue et 17 perquisitions ont eu lieu en l'espace de quelques semaines".

Des journalistes convoqués

Mercredi, un journaliste du Maine-Libre, Bruno Mortier, a été entendu par la gendarmerie comme "témoin" après avoir couvert pour son travail une opération de décrochage d'un portrait d'Emmanuel Macron dans une mairie. Un correspondant du quotidien Ouest-France est convoqué vendredi pour la même affaire.

Dans un premier temps, mardi, Bruno Mortier avait reçu une convocation spécifiant qu'il était "soupçonné d'avoir commis ou tenté de commettre l'infraction de vol en réunion". "Du jamais vu", avait protesté dans un communiqué le syndicat national des journalistes (SNJ), en dénonçant "une entrave à la liberté d'informer". Il avait reçu une heure avant son audition une nouvelle convocation selon laquelle, cette fois, il devait être entendu comme "témoin" dans le cadre d'une enquête pour vol en réunion.

Selon la gendarmerie nationale, consigne a été passée aux unités de gendarmerie par le bureau de la lutte anti-terroriste (B-LAT) que toutes les données collectées sur le terrain concernant les vols de portraits du président Macron leur soient envoyées. Ceci n'a rien d'extraordinaire, selon la gendarmerie nationale.

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