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Copé : "Il faut ouvrir une nouvelle page dans l'histoire de l'UMP."

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, estime qu'il faut, après le second tour de l'élection présidentielle, "ouvrir une nouvelle page dans l'histoire de l'UMP", dans un entretien vendredi 4 mai au quotidien gratuit Metro.
Article rédigé par Francetv 2012
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Jean-François Copé (JEAN-PIERRE MULLER / AFP)

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, estime qu'il faut, après le second tour de l'élection présidentielle, "ouvrir une nouvelle page dans l'histoire de l'UMP", dans un entretien vendredi 4 mai au quotidien gratuit Metro.

Avant même le résultat de la présidentielle, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, évoque déjà "une nouvelle page dans l'histoire de l'UMP".

Nouvelle organisation en "mouvements", primaires en 2017 et renouvellement des équipes en 2014 pour les municipales, M. Copé multiplie les annonces en vue de l'après 6 mai.

Organiser des sensibilités en "mouvements"

Dans une interview vendredi au journal gratuit Metro, M. Copé justifie sa récente annonce d'autoriser l'organisation des sensibilités du parti en "mouvements" en jugeant "simplement" qu'il "faut ouvrir une nouvelle page dans l'histoire de l'UMP". Même s'il assure ne pas se placer "du tout dans une perspective de défaite" mais "dans une logique de victoire" du président-candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy,

"C'est un grand parti de droite et de centre-droit, qui a prévu dans ses statuts que l'on mette en oeuvre des mouvements donnant du corps à chaque sensibilité: libérale, humaniste, radicale, droite populaire, gaulliste social... Notre but est de permettre que ces sensibilités puissent s'exprimer", souligne le député de Seine-et-Marne.

"Cela donnera d'autant plus de sens et de valeur à la victoire de Nicolas Sarkozy", argue-t-il alors que certains, dans son camp, l'ont accusé "d'anticiper une défaite" du président sortant en annonçant dès avant le 6 mai cette recomposition de l'UMP.

"Les dirigeants de l'UMP soutiennent, tous, les orientations de Nicolas Sarkozy"

Interrogé sur la stratégie de campagne du chef de l'Etat entre les deux tours, qualifiée de trop droitière jusque dans les rangs de l'UMP, M. Copé affirme qu'elle "n'a suscité aucun véritable remous".

"Les dirigeants de l'UMP soutiennent, tous, les orientations de Nicolas Sarkozy", assure-t-il malgré les prises de distance affichées, plus ou moins ouvertement, par certains responsables comme Jean-Pierre Raffarin, Laurent Wauquiez ou encore le Premier ministre François Fillon.

Des primaires à l'UMP en 2017

M. Copé a par ailleurs estimé vendredi que l'organisation de primaires au sein de l'UMP pour désigner son candidat à l'élection présidentielle de 2017 était "une évidence", marquant ainsi une certaine évolution sur le sujet.

A l'automne dernier, le numéro un de l'UMP s'était en effet montré -avec le président Nicolas Sarkozy, pour qui cette procédure est contraire à l'esprit de la VeRépublique- l'un des plus vifs pourfendeurs de la primaire organisée par le PS pour désigner son candidat à la présidentielle.

"Je n'ai jamais rien eu contre le principe des primaires. Je trouvais juste pas malin de parler de ce sujet pendant les primaires du PS", s'est défendu M. Copé.

"Passage de générations" en 2014

Enfin, le secrétaire général de l'UMPa évoqué les élections municipales de 2014, jugeant que "l'heure est au passage de générations pour reconquérir des grandes villes comme Paris où le premier tour de la présidentielle s'est révélé "décevant".

"Toutes les villes que nous aurons à reconquérir pour 2014, ça passera par le fait d'en appeler à des nouvelles équipes qui vont composer les listes municipales de l'UMP, et donc ce sera pour moi très important, c'est une tâche prioriaire", à dit Jean-François Copé lors d'un déplacement dans le XVIe arrondissement auprès du député-maire sortant Claude Goasguen.

"Le premier tour a été décevant à Paris, tout le monde en est d'accord, et ça demandera qu'on fasse une petit travail de réflexion après les présidentielles pour voir comment en tirer les conséquences", a ajouté M. Copé.

Paris a placé en tête pour la première fois de son histoire sous la Ve République un candidat PS au premier tour de la présidentielle.

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