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Campus UMP : "Moi Villepin je l'adore !"

Brève rencontre, sur le stand des "think thank", avec des adhérents du Club nouveau siècle fondé par le député Bernard Reygrobellet, dans la ligne des "gaullistes de gauche" qu'on croyait disparus.
Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Philippe Casoni, Nicolas Callegari et Sylvaine Leroy, "gaullistes de gauche" (AB)

Brève rencontre, sur le stand des "think thank", avec des adhérents du Club nouveau siècle fondé par le député Bernard Reygrobellet, dans la ligne des "gaullistes de gauche" qu'on croyait disparus.

Le club ( 3000 adhérents au total, à en croire les organisateurs ) entend faire entendre un son de cloche légèrement différent au sein du campus UMP. Et dénonce dès la première page de sa brochure "l'étalement au grand jour des travers d'un capitalisme sans rival depuis la chute du mur de Berlin (triomphe de l'argent et perversité étalée au grand jour)."

Nicolas Callegari, le jeune secrétaire général adjoint du club (au centre sur la photo), ne mâche pas ses mots : "on crée chaque jour de nouveaux pauvres et le gouvernement refuse l'argent des riches".

Désaccord flagrant aussi sur la participation au commandement intégré de l'Otan : "c'est une affiliation à la défense américaine, au service des intérêts américains et pas français". Refus enfin du débat sur l'identité nationale : "on n'était pas favorable à ce débat parce qu'on y parlé d'identité et non d'Etat".

Tout ça ressemble beaucoup à du Dominique de Villepin. Nicolas Callegari se récrie ("il est guidé par la volonté de faire perdre Sarkozy"), mais sa voisine de stand, l'épouse de Bernard Reygrobellet, Sylviane Leroy, (à droite sur la photo), nous le déclare sans ambages : "moi, Villepin, je l'adore ! J'ai eu l'occasion de le rencontrer, c'est un homme charmant. Je lui ai dit : vous savez un jour vous serez président de la République. Il m'a répondu, vous me l'avez déjà dit !"

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