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La justice belge fait perquisitionner deux domiciles de Bernard Tapie en France

Les deux perquitions ont été menées mercredi par des policiers français, a indiqué vendredi le parquet belge à l'AFP.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Bernard Tapie, à l'ouverture de son procès en appel, le 12 octobre 2020, à Paris. (THOMAS SAMSON / AFP)

Bernard Tapie n'en a pas fini avec la justice... belge. Cette dernière a fait perquisitionner deux domiciles de l'homme d'affaires à Paris et à Saint-Tropez (Var) dans le cadre d'une enquête sur de possibles fraudes financières, a appris l'AFP vendredi 19 mars auprès du parquet fédéral belge.

Ces perquisitions ont été menées mercredi par des policiers français, en présence de policiers et d'un magistrat belges, a-t-on précisé de même source, confirmant une information de la radio télévision publique belge francophone (RTBF).

Les investigations concernent "une enquête ouverte au parquet fédéral belge pour d'éventuelles infractions financières", a déclaré à l'AFP la porte-parole Wenke Roggen.

De possibles "infractions liées à l'état de faillite"

Selon la RTBF, des enquêteurs belges de l'office central de lutte contre la délinquance économique et financière organisée (OCDEFO) et un magistrat fédéral "s'intéressent notamment à une villa de Saint-Tropez, appelée La Mandala".

Perquisitionnée mercredi, cette villa d'une valeur estimée à 60 millions d'euros, où Bernard Tapie séjournerait régulièrement, est la propriété de la compagnie South Real Estate Investment (SREI), filiale luxembourgeoise de la société belge GBT Holding détenue par l'homme d'affaires et ancien ministre.

Or, la GBT Holding a été mise en liquidation judiciaire par un tribunal de Liège (est de la Belgique) en décembre 2018, tandis que la SREI a été déclarée en faillite en septembre 2020. L'enquête porte notamment sur "des soupçons d'abus de biens sociaux et d'infractions liées à l'état de faillite", indique la RTBF.  Toujours selon la RTBF, les enquêteurs examinent aussi les conditions de l'achat de la villa par la SREI et le rôle de facilitateur dans la transaction qu'aurait joué Lucien D'Onofrio, ancien vice-président du club de football Standard de Liège et ami de longue date de l'homme d'affaires français.

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