La lanceuse d'alerte Chelsea Manning, qui avait livré à WikiLeaks des documents confidentiels de l'armée américaine, a été libérée après sept ans de prison
La militaire américaine, condamnée pour avoir fait fuiter des milliers de documents confidentiels, sort de prison mercredi. Barack Obama lui avait accordé une remise de peine en janvier. Elle était emprisonnée depuis 2010.
Après sept ans de réclusion, la voilà libre. Chelsea Manning a quitté, mercredi 17 mai, le pénitencier de Fort Leavenworth, dans le Kansas, aux Etats-Unis. C'est là que l'ancienne analyste militaire purgeait sa peine de 35 ans de prison pour avoir livré des milliers de documents confidentiels à WikiLeaks en 2010. "La liberté n'était qu'un rêve (...). Et c'est maintenant !", a-t-elle tweeté il y a quelques jours. Emprisonnée depuis 2010, Barack Obama lui avait accordé une remise de peine en janvier.
Freedom was only a dream, and hard to imagine. Now it's here! You kept me alive <3 https://t.co/abkGoA3fOi
— Chelsea Manning (@xychelsea) 9 mai 2017
L'ancienne lanceuse d'alerte de WikiLeaks est accusée d'avoir fait fuiter plus de 700 000 documents confidentiels, tous liés aux guerres d'Irak et d'Afghanistan. On trouvait notamment plus de 250 000 câbles diplomatiques qui avaient plongé les Etats-Unis dans l'embarras.
Deux tentatives de suicide et une grève de la faim
Le 30 juillet 2013, elle avait été reconnue coupable de vingt chefs d'accusation, tels qu'espionnage, fraude et vol de documents diplomatiques et militaires confidentiels par la cour martiale du tribunal de Fort Meade (Etats-Unis). L'ancien soldat, qui avait alors 25 ans, avait en revanche été acquittée pour le chef d'accusation le plus lourd, "intelligence avec l'ennemi". Mais Barack Obama avait décidé de commuer sa peine, en janvier, juste avant de quitter la Maison Blanche.
La détenue transsexuelle, entrée en prison en tant que Bradley Manning, a fait deux tentatives de suicide en 2016. Elle s'était aussi mise en grève de la faim pour dénoncer les mesures disciplinaires dont elle faisait l’objet.
Sa remise de peine n'efface pas la condamnation contre laquelle elle a fait appel. La procédure pourrait prendre beaucoup de temps. En attendant, l'ancienne analyste du renseignement, aujourd'hui âgée de 29 ans, restera légalement un soldat de l'US Army.
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