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Retrait des États-Unis de l'accord de Paris sur le climat : "Trump tourne le dos à l'histoire", selon le Réseau Action Climat

La responsable des politiques internationales du Réseau Action Climat réagit sur franceinfo après l'officialisation par les États-Unis de leur intention de se retirer de l'accord de Paris sur le climat.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La pollution au dessus de la ville de Los Angeles, le 14 août 2019. (ETIENNE LAURENT / EPA)

"Trump tourne le dos à l'histoire, tourne le dos aux citoyens américains qui seront, il faut le rappeler, les premières victimes de sa décision", a prévenu Lucile Dufour, responsable des politiques internationales au sein de l'association Réseau Action Climat, mardi 5 novembre sur franceinfo, après l'officialisation par les États-Unis de leur intention de se retirer de l'accord de Paris sur le climat.

Les États-Unis, "deuxième émetteur de gaz à effet de serre au monde"

"Les États-Unis sont quand même le deuxième émetteur de gaz à effet de serre au monde, donc ça pèse dans la balance. Mais il faut rappeler que l'accord de Paris, ce sont 195 autres pays qui s'engagent pour lutter contre le réchauffement climatique. Et on attend que ces autres pays fassent front commun pour continuer cette lutte et atteindre les objectifs de limiter le réchauffement à 1,5°C", a souligné Lucile Dufour.

Les États-Unis sont pour l'instant le seul pays à se désengager de ce texte, signé par des pays tels que la Corée du Nord. "On a beaucoup de pays qui sont encore engagés, notamment des pays qui sont très émetteurs, comme la Chine ou l'Inde", a-t-elle rappelé.

L'espoir de l'élection présidentielle américaine de 2020

L'élection présidentielle américaine de 2020 pourrait également être déterminante : "Les États-Unis peuvent à nouveau rentrer dans l'accord de Paris. Bien sûr, il faudra très certainement un changement de président à la tête des États-Unis pour que cela arrive, mais en tout cas, techniquement, c'est tout à fait possible. Il suffirait que les États-Unis redéposent leur demande d'entrée dans l'accord de Paris, cela durerait 30 jours, et on aurait enfin, à nouveau, un monde entier qui serait engagé dans la lutte contre le changement climatique", a espéré Lucile Dufour.

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