Cet article date de plus de neuf ans.

Vidéo Caroline du Sud : le Ku Klux Klan manifeste pour défendre le drapeau confédéré

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 1 min
DLTFTV_MAM_5356707
DLTFTV_MAM_5356707 DLTFTV_MAM_5356707 (APTN et REUTERS)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Des suprémacistes blancs se sont réunis dans cet Etat américain pour protester contre le retrait de ce drapeau controversé, enlevé après la tuerie de Charleston.

Ils ont chanté, brandi le drapeau confédéré voire une bannière barrée d'une croix gammée. Des dizaines de membres du Ku Klux Klan (KKK) ont manifesté devant le parlement local de Caroline du Sud (sud-est des Etats-Unis), samedi 18 juillet, pour protester contre le retrait du drapeau confédéré controversé, rapportent plusieurs médias américains.

Les policiers avaient été déployés en nombre à Columbia, la capitale de cet Etat qui a voté le retrait de ce drapeau, après le massacre de neuf Noirs dans une église de Charleston. Les membres du KKK, organisation qui milite pour la suprématie blanche, ont scandé des slogans en direction d'un groupe de contre-manifestants, rapporte le journal local The State (en anglais). Des insultes ont fusé, des bouteilles d'eau ont été lancées.

Heurts avec des contre-manifestants noirs

Aucune violence majeure n'a été signalée, mais des heurts ont éclaté entre les suprémacistes blancs et certains membres d'un groupe baptisé les "Black Educators for Justice". Après le rassemblement, alors que le groupe du KKK se dirigeait vers un parking surveillé par la police, des contre-manifestants les ont suivis, racontent The State et le Post and Courier (en anglais).

Plus tôt dans la journée, une centaine de militants des "Black Educators for Justice" s'étaient réunis devant le parlement. Des personnes brandissant des drapeaux confédérés s'étaient aventurées dans cette manifestation, ce qui a entraîné des affrontements verbaux, relate le Post and Courier, qui précise que la police est rapidement intervenue pour séparer les deux groupes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.