Cet article date de plus de trois ans.

États-Unis : Donald Trump rejette le plan de relance adopté par le Congrès

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 1 min
États-Unis : Donald Trump rejette le plan de relance adopté par le Congrès
États-Unis : Donald Trump rejette le plan de relance adopté par le Congrès États-Unis : Donald Trump rejette le plan de relance adopté par le Congrès (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - L. Demirdjian, T. Dorseul
France Télévisions
France 2

Donald Trump a rejeté, mardi 22 décembre, le plan de relance de près de 900 milliards de dollars, adopté par le Congrès la veille, le qualifiant de "honte". Le président sortant réclame notamment une augmentation du montant des chèques envoyés aux Américains.

Après des mois d’intenses négociations entre républicains et démocrates, le Congrès a adopté, lundi 21 décembre, le plan de relance d’un montant de 892 milliards de dollars, avec des aides pour les familles les plus précaires, visant à relancer l’économie américaine. Le lendemain, cependant, Donald Trump a rejeté ce plan. "C’est vraiment une honte ! Il y a plus de 5 000 pages dans ce projet de loi et au Congrès, personne ne les a lues, parce que c’est long et complexe. On parle d’un projet de loi de relance Covid, mais ce texte n’a pratiquement aucun rapport avec le Covid", a estimé le président sortant.

Un premier pas, selon Joe Biden

Le plan de relance adopté prévoit des chèques de 600 dollars pour les familles les plus précaires, un montant que Donald Trump juge insuffisant. Sans sa signature, le texte ne pourra pas entrer en vigueur. Énième point de désaccord entre le président sortant et le président élu, dans une transition sous tension. Pour Joe Biden, ce texte est déjà un premier pas : "Le Congrès a fait son travail. Je peux et je dois leur demander de recommencer l’an prochain." Première économie du monde, les États-Unis connaissent aujourd’hui la pire récession de leur histoire, depuis les années 1930.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.