Convention d’investiture démocrate: Bernie Sanders en sauveur d’Hillary Clinton
Il est le premier à refuser fermement «Bernie or Bust» (Bernie ou rien). Bernie Sanders, représentant de l’aile gauche du Parti démocrate, le répète à longueur d’interviews : son but est de faire élire Hillary Clinton en novembre et –surtout- de faire barrage à Donald Trump. Le Parti démocrate, réuni à Philadelphie pendant quatre jours pour l’investiture d’Hillary Clinton, aurait aimé se passer d’un scandale qui risque de plomber la candidature de sa favorite et qui a poussé la présidente du Comité national démocrate, Debbie Wasserman Schultz, à démissionner. Le site Wikileaks a publié près de 20.000 messages échangés de janvier 2015 à mai 2016 et piraté des comptes de sept responsables du Parti démocrate, dont son directeur de la communication et son directeur financier.
«Les dirigeants du parti doivent toujours rester impartiaux dans le processus des primaires présidentielles, ce qui ne s'est pas produit en 2016», écrit dans un post Bernie Sanders.
The party leadership must always remain impartial in the presidential nominating process, something which did not occur in the 2016 race.
— Bernie Sanders (@BernieSanders) July 24, 2016
Dans un souci d’apaisement, le camp d’Hillary impute les révélations de Wikileaks à des pirates russes pour «aider Donald Trump». La présidente par intérim du Parti démocrate, Donna Brazile, prévient que des milliers d'autres messages seront vraisemblablement publiés prochainement, car les hackers ont récupéré l'ensemble des messages du parti. «Il y a beaucoup de choses qui vont nous forcer à présenter des excuses», admet-elle.
Clinton campaign manager Robby Mook tells CNN that Russia is helping Donald Trump. #CNNSotu https://t.co/nueMHMxMoR
— Jake Tapper (@jaketapper) July 24, 2016
Robby Mook stokes Cold War paranoia by saying Russians are behind #DNCleak #DNCLeaks. Put on your big boy pantsuit & show some proof. #MAGA
— Make America Sexy Again (@CPO45) July 24, 2016
Les partisans de Bernie en colère
Les sondages ne décollent pas pour Hillary Clinton. En choisissant pour colistier l’ex-gouverneur de la Virginie, Tim Kaine, la candidate démocrate à la présidentielle a pris le pari de recentrer sa campagne électorale. Or, l’aile gauche du Parti démocrate menace de ne pas voter pour elle. D’où la recherche d’une unité de la planète démocrate. Et seul Bernie Sanders peut jouer ce rôle en convaincant notamment les jeunes à voter pour son ancienne adversaire. «Mon travail, à ce jour, est de faire battre Donald Trump, et de faire élire Hillary Clinton», constate le sénateur. Un rôle de sauveur.
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