Syrie : deux nouvelles attaques meurtrières du groupe jihadiste Etat islamique, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme

L'organisation terroriste Etat islamique (EI) a mené deux attaques en Syrie, vendredi 30 décembre, l'une tuant douze employés d'un champ pétrolier et l'autre visant les forces kurdes, dans laquelle un combattant a péri, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). 

Vendredi matin, des jihadistes ont fait exploser des engins au passage de bus transportant des ouvriers du champ d'Al-Taym, à l'ouest de Deir Ezzor (Syrie), selon l'ONG. Ils ont ensuite ouvert le feu sur les véhicules, tuant 12 employés, d'après cette même source. La région où l'attaque a eu lieu est située dans une zone désertique sous contrôle du régime syrien, où les jihadistes se sont retranchés après avoir été chassés de leurs fiefs en Syrie. L'agence officielle Sana a de son côté fait état de dix morts et d'au moins deux blessés. Selon le ministre syrien du Pétrole, Bassam Tohmé, l'un des bus "a été touché par une roquette".

Quelques heures plus tard, un membre des Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les combattants kurdes, a été tué et cinq ont été blessés dans une embuscade tendue par l'EI près du secteur d'al-Chaddadé, au sud de Hassaké (Syrie), a ajouté l'OSDH. Les forces kurdes n'ont pas commenté cette attaque dans l'immédiat. 

Nouvelle opération des Forces démocratiques syriennes

Depuis début décembre, le groupe jihadiste Etat islamique a multiplié les attaques meurtrières malgré la perte de ses fiefs en Syrie, et les coups infligés par les Kurdes et la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis.

Jeudi, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont annoncé avoir lancé "avec la participation de la coalition internationale une opération" dans plusieurs régions, visant à "chasser les cellules terroristes de l'EI (...) des zones ciblées par de récentes attaques terroristes".

Les FDS ont fait état de l'arrestation de "52 jihadistes et collaborateurs qui se cachaient dans des zones résidentielles", selon un communiqué