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Vidéo Edward Snowden s'exprime en vidéo lors d'un salon high-tech

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 1min
Edward Snowden s'exprime en vidéo lors d'un salon high tech (REUTERS)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Lors d'une vidéoconférence en direct, l'ancien informaticien de la NSA a appelé les participants à une réponse "technologique" aux menaces que fait peser selon lui le renseignement américain sur les libertés.

L'ancien consultant en sécurité Edward Snowden a fait sa première apparition américaine en public, par vidéo interposée, lundi 10 mars, devant 3 000 personnes réunies dans un auditorium d'Austin (Texas, Etats-Unis), où se déroule le salon des nouvelles technologies South by Southwest (SXSW). Le lanceur d'alerte, réfugié en Russie depuis ses révélations sur les écoutes de la NSA, a appelé la communauté high-tech à une réponse "technologique" pour faire respecter les libertés.

"Ils mettent le feu à l'avenir d'internet, et vous qui êtes dans cette salle, vous êtes les pompiers", a-t-il lancé. Il a notamment évoqué les possibilités de cryptage d'informations, qui doivent être améliorées et simplifiées pour les utilisateurs. Il a aussi dénoncé les "ratés énormes" en matière de renseignement : "Si nous n'avions pas passé autant de temps à surveiller les gens, nous aurions pu attraper les suspects", a-t-il dit en prenant l'exemple de l'attentat contre le marathon de Boston en avril.

"J'ai juré de défendre la Constitution"

L'ancien consultant, qui pouvait être interrogé par le public via Twitter, a par ailleurs affirmé, à la question de savoir s'il referait la même chose, que "la réponse est oui, absolument" : "J'ai juré de défendre la Constitution et je l'ai vue violée massivement."

Edward Snowden, accusé d'espionnage et de vol de documents officiels aux Etats-Unis, a parlé par écran interposé, avec l'image de la Constitution américaine en fond d'écran, lors d'une table ronde d'une heure. A l'annonce de cette participation, un élu républicain de la Chambre des représentants, Mike Pompeo (Kansas), avait enjoint par lettre les organisateurs de "retirer leur invitation" à ce "traître et criminel de droit commun".

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