Cet article date de plus de trois ans.

Royaume-Uni : droguées à leur insu en boîte de nuit, des jeunes femmes se mobilisent

Publié
Temps de lecture : 1min
Royaume-Uni : droguées à leur insu en boîte de nuit, de jeunes femmes se mobilisent
Royaume-Uni : droguées à leur insu en boîte de nuit, de jeunes femmes se mobilisent Royaume-Uni : droguées à leur insu en boîte de nuit, de jeunes femmes se mobilisent (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - A-C. Poignard, L. Dulois
France Télévisions

Au Royaume-Uni, des jeunes femmes se mobilisent pour dénoncer la multiplication des agressions dans les lieux de fête. Dans les bars et les boîtes de nuit, elles sont droguées à leur insu avec du GHB, "la drogue du violeur", et maintenant des piqures, des injections de drogue sans s'en rendre compte. Plusieurs dizaines de cas ont été recensés. 

Elles ont décidé de boycotter les discothèques pour que cessent les agressions d'un nouveau genre. À Manchester, au Royaume-Uni, des dizaines de jeunes femmes ont manifesté le 27 octobre. "Nous haïssons les gens qui nous droguent et ceux qui laissent faire", scande l'une d'elles. Ces étudiantes britanniques dénoncent des cas en recrudescence de jeunes femmes droguées à leur insu par injection. "Je savais que quelque chose m'était arrivé. Je me suis demandé pourquoi ma main était comme ça", raconte Sarah, piquée lors d'une soirée en club. 

En Belgique aussi

Selon la police britannique, 56 cas d'injection subie ont été répertoriés ces deux derniers mois. Ce phénomène s'ajoute à un autre déjà connu en boîte de nuit, l'utilisation du GHB, une drogue inodore versée dans le verre des victimes dans le but de les agresser sexuellement. "Les personnes qui font cela doivent avoir des peines beaucoup plus sévères", déclare Sacha Lord, conseiller en charge de la vie nocturne à Manchester. En Belgique aussi, depuis quinze jours, les témoignages d'agressions subies en boîte de nuit se multiplient. Les étudiantes britanniques, elles, demandent plus de fouilles à l'entrée des clubs pour se sentir plus en sécurité. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.