Manchester : les lieux de spectacles souvent ciblés par des actions djihadistes
Selon Amak, l’agence de propagande d’EI, l’attaque de Manchester a été commise à l’aide d’engins explosifs déposés dans la salle de concert Manchester Arena. L’attentat a fait au moins 22 morts, dont des enfants, et 59 blessés.
Carnage dans une discothèque d'Istanbul (Turquie)
Le 31 décembre 2016, à Istanbul, un assaillant armé d'un fusil d'assaut tire au hasard sur la foule dans la boîte de nuit branchée Reina. 700 à 800 personnes y fêtent la nouvelle année. 39 personnes, dont au moins 20 étrangers, sont tuées et 65 blessées.
Deux jours plus tard, l'attentat est revendiqué par EI.
Club gay d'Orlando
Le 12 juin 2016, un Américain d'origine afghane, équipé d'un fusil d'assaut et d'une arme de poing, ouvre le feu et prend des otages dans le Pulse, un club gay très fréquenté d'Orlando (Floride). Il s’agit du pire attentat commis aux Etats-Unis depuis le 11 septembre 2001. 49 personnes sont tuées, une soixantaine d’autres blessées.
L'auteur du massacre, Omar Mateen, qui a prêté allégeance à l'EI, est tué lors de l'assaut lancé par les forces de l'ordre après trois heures de négociations. L'organisation djihadiste revendique l'attaque.
Massacre au Bataclan (France)
Le 13 novembre 2015, un commando de trois hommes portant des ceintures piégées fait irruption dans la salle de spectacles du Bataclan, en plein concert du groupe de rock américain Eagles of Death Metal. Les tueurs assassinent 90 personnes.
Les premières victimes tombent sur le trottoir, puis les tueurs font feu dans la salle. Un premier assaillant est abattu par un policier, les deux autres se font sauter lors de l'assaut des forces de l'ordre.
Cette attaque est la plus meurtrière parmi celles qui endeuillent Paris ce jour-là. Outre le Bataclan, d’autres attaques sont perpétrées contre plusieurs bars et restaurants du cœur de la capitale, et près du Stade de France, à Saint-Denis. Il s’agit des pires opérations terroristes qu'ait connues la France. Avec pour la première fois des actions kamikazes.
Revendiquées par l'EI, elles ont fait au total 130 morts et 350 blessés.
Concert de rock à Moscou (Russie)
Le 5 juillet 2003, un double attentat suicide à l'entrée d'un concert de rock sur l'aérodrome de Touchino à Moscou fait 15 morts, outre les deux femmes kamikazes, et une cinquantaine de blessés. Quelque 20.000 jeunes se trouvaient sur les lieux pour assister au traditionnel festival de musique rock Krylia.
L'attentat n'a pas été revendiqué. Mais il a été attribué par les autorités russes aux rebelles indépendantistes tchétchènes.
Quelques mois plus tôt, du 23 au 26 octobre 2002, dans le théâtre moscovite de la Doubrovka, 912 personnes avaient été retenues en otage par des rebelles réclamant le retrait des troupes russes de Tchétchénie. L’opération s'était terminée par un assaut des forces spéciales, et la mort de 130 personnes. La quasi-totalité des victimes avaient été asphyxiées par le gaz utilisé par les militaires.
Discothèque à Bali (Indonésie)
Le soir du 12 octobre 2002, un kamikaze fait exploser une voiture bourrée de 1100 kilos de TNT et de produits chimiques devant le Sari Club, une discothèque du quartier touristique de Kuta, la principale station balnéaire de Bali. Quelques secondes plus tôt, un homme avait actionné sa veste pleine d'explosif dans un restaurant tout proche, le Paddy's Bar. Au total, 202 personnes de 21 pays avaient été tuées. Parmi eux : 88 Australiens, 38 Indonésiens et 28 Britanniques. Plus de 300 personnes avaient été blessées, certaines grièvement brûlées.
L'attaque est attribuée à la Jamaah Islamiyah, un réseau islamiste d'Asie du Sud-Est lié à Al-Qaïda.
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