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Un journaliste italien détenu en Syrie libéré au bout de cinq mois

L'envoyé spécial de "La Stampa" sera entendu lundi matin par la justice à Rome. Selon le quotidien italien, il a été enlevé par des rebelles.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le journaliste Domenico Quirico, le 9 septembre 2013, à Rome (Italie). (ANDREAS SOLARO / AFP)

"J'ai vécu pendant cinq mois comme si j'avais été sur Mars : on ne m'a pas bien traité et j'ai eu peur." L'envoyé spécial du quotidien italien La Stampa, Domenico Quirico, âgé de 62 ans, enlevé en avril en Syrie, a été libéré dimanche 8 septembre. La justice italienne a ouvert une enquête sur son enlèvement et doit entendre le journaliste dans la matinée de lundi, à Rome. Quand il a été enlevé en avril, après être entré en Syrie par le Liban, sans visa délivré par les autorités syriennes, c'était la quatrième fois que Quirico se rendait en Syrie. Selon La Stampa (en italien), "le groupe qui le détenait appartient à un groupe rebelle, mouvant, qui profite de la guerre, et dont il est très difficile de se libérer".

Domenico Quirico est arrivé aux environs de minuit à l'aéroport Cimapino de Rome, où il a été accueilli par la ministre italienne des Affaires étrangères, Emma Bonino. Il est apparu fatigué, amaigri, mais en bonne santé, selon des images de la télévision italienne. La ministre a ajouté qu'en revanche, aucune nouvelle ne lui était parvenue d'un autre ressortissant italien, enlevé depuis juillet en Syrie, Paolo Dall'Oglio, un prêtre jésuite. "Les contacts sont pour l'instant rares et malheureusement beaucoup moins sûrs que pour monsieur Quirico. Mais cette heureuse nouvelle nous montre qu'il nous reste encore du travail, et qu'il nous faudra faire preuve de beaucoup de détermination, et sans doute, d'un peu de chance", a-t-elle souligné.

L'une des filles du journaliste, Metella, avait lancé en juin un appel vidéo émouvant pour demander des informations afin de retrouver son père. Elle a déclaré à l'agence italienne Ansa être "émue et heureuse, et très impatiente de l'embrasser à nouveau". La Stampa aussi s'est réjouie en une, lundi matin, du retour de son journaliste.

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