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Liban. Hollande refuse toute "impunité" pour les auteurs de l'attentat de Beyrouth

Le président a assuré ce matin que la France apporterait "tout son concours" dans l'enquête sur cet attentat qui a coûté la vie à un chef de la police libanaise.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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François Hollande et son homologue libanais Michel Sleimane, à Beyrouth (Liban), le 4 novembre 2012. (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

Le président français François Hollande a affirmé dimanche 4 novembre à Beyrouth que les auteurs de l'attentat ayant récemment tué un chef de la police libanaise ne bénéficieraient d'aucune "impunité", proposant l'aide de la France pour une enquête. "Nous sommes à la disposition du Liban (...) La France apportera tout son concours" pour retrouver les auteurs de "cette lâche agression", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse avec son homologue libanais, Michel Sleimane.

"Il ne peut y avoir d'impunité pour les assassins de (Rafic) Hariri et de (Wissam) al-Hassan", a-t-il poursuivi, faisant référence à l'ancien Premier ministre libanais assassiné en 2005 et au chef de la Sécurité tué le 19 octobre. "Les Libanais doivent savoir que nous sommes à leurs côtés." Les obsèques du général Hassan, bête noire de Damas, s'étaient transformées en manifestation de masse contre le régime syrien, accusé par l'opposition d'être derrière cet attentat à la voiture piégée.

La Syrie menace la stabilité de la zone

Evoquant le conflit en Syrie, pays voisin, et notamment les menaces de déstabilisation, "le Liban doit être protégé", a renchéri Hollande, appelant à dialoguer pour "faire en sorte que tous ceux qui veulent déstabiliser le Liban et il y en a, ils ne sont pas loin (...) n'aient aucune prise au Liban". Mchel Sleimane a en outre exprimé "l'espoir que les Syriens obtiennent ce qu'ils désirent, la démocratie et de véritables réformes, loin de toute forme de violence, qui atteint des degrés tragiques, et de toute intervention militaire étrangère".

Le chef d'Etat libanais a appelé la communauté internationale à fournir "davantage d'aide humanitaire au nombre croissant de réfugiés syriens en attendant une solution politique qui leur permette de retourner dans leur pays". Alors que le Liban accueille plus de 100 000 Syriens ayant fui les violences, François Hollande a estimé : "La France, l'Europe et les organisations internationales sont à vos côtés et elles doivent l'être encore davantage". Le chef de l'Etat français se rendra en Arabie saoudite dimanche après-midi puis au Laos lundi pour un sommet Europe-Asie.

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