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LA VIDEO. Les enfants du Yémen mendient pour survivre
Depuis 2015, le Yémen est en proie à une guerre civile qui ne semble pas trouver son vainqueur. Comme à chaque fois, la population qui est en première ligne, en paye le prix fort. Les enfants sont poussés à la mendicité.
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En janvier 2015, les insurgés houthis s’emparent de Sanaa la capitale, ainsi que de vastes territoires du nord, du centre et de l’est du pays. En mars de la même année, l’Arabie prend la tête d’une coalition d’une dizaine de pays, et vole au secours du gouvernement «légitime» du président Abd Rabbo Mansour Hadi.
Mais la guerre entre les «rebelles» houthis, partisans de l'ancien président Ali Abdallah Saleh, et le «gouvernement» se poursuit sans résultats concrets. Malgré l’inégalité des forces en présence.
Parallèlement, les conditions sanitaires des 26 millions de Yéménites ne cessent de se détériorer. Les deux tiers d'entre eux sont privés de soins médicaux décents et des cas de famine et de choléra ont été signalés. L'Unicef estime à 2,2 millions le nombre d'enfants souffrant de malnutrition aiguë.
En septembre 2016, le président Mansour Hadi réfugié à Aden, en fait la capitale du Yémen, et y ordonne le transfert de la banque centrale. Les conséquences pour Sanaa sont tragiques. Les fonctionnaires ne sont plus payés et le nombre d’enfants mendiants explose.
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