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Bachar Al-Assad n'a pas sa place dans le futur de la Syrie, estime Fabius à l'ONU

"Si on dit aux Syriens que l'avenir passe par [Bachar Al-]Assad, c'est s'exposer à un échec", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, devant l'Assemblée générale des Nations unies.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, lors d'une conférence de presse avec son homologue tchèque, le 23 août 2015 à Prague (République tchèque). (MICHAL CIZEK / AFP)

"Si on dit aux Syriens que l'avenir passe par [Bachar Al-]Assad, c'est s'exposer à un échec", a déclaré Laurent Fabius, devant l'Assemblée générale des Nations unies, samedi 26 septembre. "Il est le premier responsable du chaos actuel", a poursuivi le ministre des Affaires étrangères à New York (Etats-Unis). Un diplomate français a publié quelques autres citations.

"Un risque d'enlisement et d'embrasement au Proche-Orient"

Laurent Fabius a réclamé un front uni des Européens, face aux divergences d'approche qui existent concernant l'avenir de Bachar Al-Assad. Alors que la Russie, alliée du régime, a récemment renforcé sa présence militaire en Syrie, le ministre français espère que Moscou fournisse des éclaircissements dans les jours à venir.

Concernant le Proche-Orient, Laurent Fabius a dit que la France allait appuyer une initiative destinée à relancer le processus de paix, car il estime que les jihadistes de l'Etat islamique risquerait de profiter du statu quo. "Si on attendait sans rien faire, ce serait prendre le risque de laisser Daech se saisir de la cause palestinienne (...). La France ne baissera pas les bras. Il y a un double risque d'enlisement et d'embrasement."

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