Liban : la délicate mission de l'armée française
Les Nations unies sont à la frontière entre le Liban et Israël pour maintenir la paix. Le 23 octobre 1983, 58 soldats français étaient tués dans un attentat. Ils sont encore 700 sur le terrain.
En tête de patrouille deux soldats libanais détendus, juste derrière deux militaires français bérets bleus de l'ONU vissés sur la tête. Les armes sont dans le dos, la marche a l'air anodine. Pourtant, elle se passe sur une frontière explosive avec d'un côté le Sud Liban et de l'autre, Israël barricadé derrière ce haut mur. La ligne de démarcation est délimitée par des bidons bleus. Les deux États sont toujours en guerre officiellement. Les militaires des Nations Unies s'y interposent depuis 40 ans pour éviter l'escalade entre Israël et les milices armées installées au Liban.
Une présence appréciée par les Libanais
Depuis 1978, la Finul s'interpose au sud du Liban. Une mission très délicate. En 40 ans, à deux reprises, Israël a envahi le Liban en riposte aux attaques des milices. En 2006, l'armée israélienne se retire derrière la ligne bleue. Depuis le calme est précaire. Une instabilité aux lourdes conséquences pour l'armée française. En 1983, 58 soldats français sont tués lors d'un attentat. 35 ans plus tard, le Sud Liban est tenu par le Hezbollah. Un parti religieux, mais aussi une véritable armée soutenue par l'Iran. Dans ce contexte tendu, les militaires français organisent régulièrement des rencontres avec les habitants du Liban.
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