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Liban :  "C'est pire qu'une guerre"

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lapidus briand
lapidus briand lapidus briand (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - J.-C. Galeazzi
France Télévisions

Yara Lapidus, chanteuse franco-libanaise, et Sarah Briand, journaliste et auteure de "Pour l'amour de Beyrouth", sont les invitées du 23h de franceinfo dimanche 15 août.

"Quand j'étais à Beyrouth, j'avais du mal à regarder les gens dans les yeux. On sent la souffrance dans chacun d'eux et c'est quelque chose que je n'avais jamais connu au Liban auparavant", affirme Yara Lapidus, chanteuse franco-libanaise, dimanche 15 août sur franceinfo.

"A la crise économique puis politique s'ajoute une crise humanitaire avec le Covid-19. Il n'y a plus de structures étatiques. Pour parer aux coupures d'électricité, il y a des générateurs, mais l'essence manque, mettant en danger les patients hospitalisés notamment. Il y a une pénurie de médicaments également et de denrées alimentaires", commente la journaliste Sarah Briand.

Nouvel exode

"J'ai connu la guerre, je suis une enfant de la guerre, mais là, c'est pire qu'une guerre. Les Libanais meurent à petit feu et on est impuissant", s'alarme Yara Lapidus. 

"Les écoles restent fermées pour la rentrée scolaire alors qu'elles étaient ouvertes pendant la guerre. Les Libanais attendent une aide humanitaire d'urgence et ceux qui ont la chance de pouvoir partir le font", renchérit Sarah Briand, à l'initiative de l'ouvrage collectif Pour l'amour de Beyrouth. "Nous avons touché le fond", conclut Yara Lapidus.

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