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Vidéo Le Liban est "en mode survie"

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Durée de la vidéo : 6 min
Coupures d'électricité, inflation sur les produits de base, manques d'essence... En proie aux pénuries, le Liban traverse une crise économique sans précédent. Ghida et Christina racontent leur nouveau quotidien.
VIDEO. Le Liban est "en mode survie" Coupures d'électricité, inflation sur les produits de base, manques d'essence... En proie aux pénuries, le Liban traverse une crise économique sans précédent. Ghida et Christina racontent leur nouveau quotidien. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Coupures d'électricité, inflation sur les produits de base, manques d'essence... En proie aux pénuries, le Liban traverse une crise économique sans précédent. Ghida et Christina racontent leur nouveau quotidien.

Un paquet de serviettes hygiéniques à 30 euros. C'est possible et ça se passe au Liban où la crise économique a un impact énorme sur le quotidien des Libanais. Brut a suivi Ghida et Christina à Beyrouth. Direction le supermarché. "Déjà, il faut essayer de trouver les produits qu'on veut, ça c'est s'ils sont encore là, et après il faut voir si on peut les payer, si on peut les acheter", explique Ghida. Face à la crise, certaines familles doivent faire un choix : "Ce soir, c'est l'aîné qui mange ou le petit, est-ce que moi je peux manger, ma femme ne mange pas... donc c'est vraiment au prix du peuple." Certains produits alimentaires, même les plus basiques, ont vu leur prix augmenter de façon colossale allant jusqu'à 20 fois le prix initial.

Renoncer aux études, aux sorties, aux loisirs

Aussi, pour prendre de l'essence, mieux vaut s'armer de patience, l'attente pouvant aller jusqu'à une heure voire deux heures sans avoir la certitude de pouvoir prendre de l'essence. De façon générale, la vie au Liban est devenue tellement chère que certains étudiants ont dû renoncer à leurs études et quitter le pays. S'ajoutent à cela les coupures d'électricité : "Dans cet immeuble, il n'y pas d'électricité à peu près sept heures par jour, on est chanceux : dans d'autres immeubles, c'est comme ça jusqu'à vingt heures ou plus par jour", raconte Christina.

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