Guerre entre le Hamas et Israël : "Les Français se sentent solidaires des Israéliens", affirme Benjamin Haddad, porte-parole du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale

"35 victimes, 9 disparus dont des otages à Gaza. (…) C’est notre pire attentat depuis Nice en 2016", rappelle Benjamin Haddad, député de Paris et porte-parole du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, sur le plateau du 19/20 info. Interrogé sur la mobilisation des Français, Benjamin Haddad répond : "Les Français se sentent solidaires des Israéliens face à cette attaque barbare terroriste. Hier il y a eu une manifestation au Trocadéro, on s’est mobilisés de façon transpartisane à l’Assemblée nationale pour demander la libération des otages. (…) Il y une mobilisation de notre élite avec énormément d’artistes, d’intellectuels, d’experts (…). Je pense que ça représente aussi une prise de conscience de la société française."

Le Hamas "est à la fois un ennemi d’Israël et de la population palestinienne" 

Interrogé sur les enjeux que soulève le déplacement d’Emmanuel Macron au Proche-Orient, le député rappelle que le chef de l’État "a mis en garde sur une offensive massive [d’Israël]. Le président de la République a dit [que les Israéliens] avaient le droit de se défendre dans le cadre du droit international humanitaire, c’est-à-dire prendre les mesures nécessaires pour protéger les civils". Selon lui, l’objectif est "d’éradiquer les groupes terroristes comme le Hamas", qu’il juge à la fois "ennemi d’Israël et ennemi de la population palestinienne". Le député s’est prononcé pour la mise en place de "trêves humanitaires" et pour "une solution politique à deux États". Si les 27 États européens n’ont pas encore trouvé d’accord, il "constate le progrès pour l’émergence d’une Europe géopolitique". 

Benjamin Haddad a également critiqué la déclaration du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a qualifié le Hamas de mouvement de libération. "Le Hamas est un groupe terroriste donc il n’y a aucune raison de le défendre. On peut défendre la cause palestinienne, (…) le dialogue comme le président de la République, et ne pas faire de confusion avec le terrorisme du Hamas", a-t-il souligné.