Guerre entre Israël et le Hamas : l'otage germano-israélienne Shani Louk, kidnappée lors du festival de musique, est morte

Une jeune femme inconsciente, allongée à l'arrière d'un pick-up, entourée d'hommes armés. La vidéo montrant le corps inanimé de Shani Louk aux mains du Hamas avait fait le tour du monde après l'attaque du 7 octobre en Israël. Lundi 30 octobre, le ministère des Affaires étrangères israélien a annoncé la mort de cette ressortissante allemande et israélienne. Le gouvernement allemand a confirmé la mort d'un otage allemand dans la bande de Gaza, sans détails sur son identité.

Plus tôt dans la journée, la mère de Shani Louk avait révélé l'information dans le média allemand RTL, précisant que le corps de sa fille n'avait pas été retrouvé. C'est un éclat d'os du crâne de la jeune femme qui a permis de l'identifier, grâce à une comparaison ADN. Un os sans lequel une personne ne peut survivre.

Sa mère l'avait identifiée sur les réseaux

Allemande installée en Israël depuis trois décennies, sa mère, Ricarda Louk, avait lancé des appels à l'aide pour retrouver sa fille dès le lendemain de l'attaque du 7 octobre. Elle l'avait reconnue dans une vidéo montrant une jeune femme à moitié dénudée et exhibée à l'arrière d'un pick-up. Sur ces images circulant sur les réseaux sociaux, on peut voir des hommes parader à travers les rues de Gaza et brutaliser leur victime. L'un lui tire les cheveux, un autre crache sur sa tête ensanglantée. La jeune femme est inconsciente, allongée sur le ventre.

Ricarda Louk a expliqué avoir identifié sa fille sur la vidéo en raison de ses tatouages très distinctifs et de ses longues dreadlocks noires teintes en blond à la pointe. Shani Louk était portée disparue depuis le 7 octobre. Grâce à son identification par sa mère, l'hypothèse de son enlèvement lors du festival avait pu être confirmée.