Guerre au Proche-Orient : le chef du Hezbollah estime Israël trop affaibli pour lancer une guerre contre le Liban

"Cet ennemi et la société de cet ennemi montrent des signes de fatigue", a martelé Hassan Nasrallah estimant que l'armée israélienne "manquait d'effectifs" pour déclencher une guerre contre le Liban.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, prononce un discours le 16 février 2024 à la télévision. (AL-MANAR / AFP)

Le chef du Hezbollah libanais, dont le parti échange des tirs avec Israël depuis des mois en soutien au Hamas palestinien, a estimé mercredi 13 mars qu'Israël était trop affaibli pour se lancer dans une guerre contre le Liban. "L'armée israélienne est épuisée (...) sur le front nord, en Cisjordanie et à Gaza", a estimé lors d'une allocution télévisée le chef du mouvement islamiste, Hassan Nasrallah.

Ces propos interviennent alors qu'Israël lance des raids aériens de plus en plus en profondeur sur le territoire libanais, contre des positions du puissant Hezbollah, accentuant les menaces d'une guerre ouverte. "Cet ennemi et la société de cet ennemi montrent des signes de fatigue", a-t-il poursuivi, estimant que l'armée israélienne "manquait d'effectifs" pour déclencher une guerre contre le Liban.

"La résistance a dissuadé jusqu'à présent l'ennemi"

Il a notamment accusé une fois de plus l'armée israélienne d'imposer "une censure médiatique" quant au nombre réel de soldats tués dans les échanges de tirs avec sa formation pro-iranienne. En Israël, selon l'armée, dix soldats et sept civils ont péri dans les violences transfrontalières qui ont commencé après l'attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas en territoire israélien. "La résistance a dissuadé jusqu'à présent l'ennemi d'entrer en guerre contre le Liban", a martelé Hassan Nasrallah.

Le Hezbollah affirme qu'il ne mettra fin à ses attaques contre Israël qu'en cas de cessez-le-feu à Gaza. Mais le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a récemment averti qu'une éventuelle trêve à Gaza n'entamerait pas "l'objectif" d'Israël de repousser le Hezbollah de sa frontière nord, par la force ou la diplomatie.

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