Attaque d'une synagogue à Jérusalem : Nétanyahou promet de réagir d'une "main de fer"

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Des policiers israéliens autour de la synagogue attaquée à Jérusalem (Israël), mardi 18 novembre 2014.  (RONEN ZVULUN / REUTERS)

Une attaque survenue dans la matinée a fait sept morts : quatre fidèles, un policier et les deux assaillants. 

Ce qu'il faut savoir

C'est l'attaque la plus meurtrière des dernières années dans la Ville sainte. L'attaque d'une synagogue a fait au moins sept morts et huit blessés, mardi 18 novembre, à Jérusalem (Israël) : quatre fidèles, un policier et les deux terroristes abattus par la police.

A l'issue de cette attaque, qui survient dans un contexte de violences accrues entre Israéliens et Palestiniens, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou et le ministre de la Sécurité intérieure, Yitzhak Aharonovitch, ont tous deux pointé du doigt le Hamas et le président palestinien, Mahmoud Abbas. Accusé par le Premier ministre israélien de porter une "responsabilité directe des incitations à la violence", le président palestinien a condamné l'attentat.

Suivez les derniers événements : 

Une attaque matinale et meurtrièreTôt ce matin, deux Palestiniens de Jérusalem-Est ont pénétré dans une synagogue du quartier ultra-orthodoxe de Har Nof, hachoirs et pistolets en main, tuant quatre personnes et en blessant huit autres. Les quatre victimes sont des Israéliens, dont trois possèdent aussi la nationalité américaine et le quatrième britannique, indique la police israélienne, qui évoque "un attentat terroriste"

Nétanyahou promet de réagir d'une "main de fer". Le Premier ministre israélien a immédiatement réagi, accusant Mahmoud Abbas de se livrer à une incitation à la violence. Après l'attaque, Israël envisage de faciliter le port d'armes pour les militaires et les "gardiens d'école ou de jardins d'enfant", en dehors de leur service.

Réactions en chaîne. François Hollande "dénonce avec la plus grande force l'odieux attentat" commis contre cette synagogue, ainsi que "ceux qui ont osé saluer cet acte", a indiqué l'Elysée. Pour leur part, le Hamas et le Jihad islamique ont salué cet attentat, qu'ils qualifient de "réponse au meurtre du martyr Youssef Ramouni", un conducteur palestinien de bus retrouvé mort lundi dans son véhicule, à Jérusalem-Ouest. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a lui condamné sans tardé l'attaque, mais est pris à partie par Israël.