Guerre Israël-Hamas : La Croix-Rouge affirme que l'un de ses convois a été visé par des tirs à Gaza

Article rédigé par Eloïse Bartoli, Yann Thompson
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le siège social du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Genève, en août 2022.  (BENJAMIN POLGE / HANS LUCAS / AFP)
"Deux camions ont été endommagés et un conducteur a été légèrement blessé", a déclaré mardi le CICR.

Ce qu'il faut savoir

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a affirmé qu'un de ses convois acheminant de l'aide humanitaire avait été visé mardi par des tirs, dont il n'a pas précisé la provenance, se disant "profondément troublé" par cet incident. "Deux camions ont été endommagés et un conducteur a été légèrement blessé", a affirmé le CICR dans un communiqué. 

>> Ce direct est terminé. 

L'armée israélienne arrivée dans la ville de Gaza. Les troupes israéliennes sont "au cœur de la ville de Gaza", a affirmé le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, au 32e jour de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien. "Nous allons détruire le Hamas (...) Nos forces sont prêtes sur tous les fronts", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv, ajoutant que "Gaza est la plus grande base terroriste jamais construite". "Il n'y aura pas de trêve humanitaire sans le retour des otages", a-t-il ajouté. 

Plus de 100 personnes évacuées de la bande de Gaza par la France. Deux groupes de ressortissants français et leur entourage ont pu quitter la bande de Gaza par le point de passage de Rafah lundi et mardi, a annoncé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. "Ils se trouvent en sécurité en Égypte, où ils ont été pris en charge par l’ambassade de France, [le] consulat général au Caire, ainsi que les équipes du centre de crise et de soutien du ministère", précise le quai d'Orsay. Au total, "plus de 100 personnes" ont été évacuées par la France.

Pas de cessez-le-feu sans la libération d'otage, défend Israël. Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a dit exclure mardi tout cessez-le-feu ou livraison de carburant à la bande de Gaza tant que les 241 otages qui y sont retenus par le Hamas ne sont pas libérés."Pas d'entrée d'essence, pas de travailleurs [palestiniens] en Israël et pas de cessez-le-feu sans la libération de nos otages", a affirmé Benyamin Nétanyahou dans un discours.

Médecins sans frontières appelle à un cessez-le-feu. L'organisation Médecins Sans Frontières a appelé mardi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, "condition sine qua non" pour organiser la réponse humanitaire. Il s'agit d'une question d'"urgence vitale" pour la population du territoire palestinien sous le feu israélien, a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse au siège de l'organisation à Paris. Elle a également dénoncé "des signes d'humanité en trompe-l'œil et des discussions dilatoires".

Un hôpital de campagne mis en place à Gaza par les Emirats arabes unis.  Alors que l'aide humanitaire entre au compte-gouttes dans l'enclave palestinienne depuis le début du conflit, cinq avions ont quitté Abou Dhabi pour l'aéroport égyptien d'Al-Arich, près de la frontière avec Gaza. Ils transportent le matériel nécessaire à la mise en place d'une structure de 150 lits, a précisé l'agence de presse officielle émiratie WAM, dans un communiqué publié lundi soir.

L'ONU estime que Gaza est devenu "un cimetière pour enfants".  Les propos de Benyamin Nétanyahou interviennent après que le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a réclamé un "cessez-le-feu humanitaire", "plus urgent à chaque heure qui passe" dans l'enclave palestinienne, transformée en "cimetière pour les enfants". "Le cauchemar à Gaza est plus qu'une crise humanitaire, c'est une crise de l'humanité", a-t-il déploré. Antonio Guterres a également réitéré sa condamnation des "actes terroristes odieux" du Hamas le 7 octobre, et fustigé le mouvement palestinien, qui utilise "les civils comme boucliers humains et continue à tirer des roquettes vers Israël sans distinction".