Commémoration des 75 ans du Vél' d'Hiv : Benyamin Nétanyahou salue son invitation comme "un geste très, très fort"

Article rédigé par Pierre Godon, Carole Bélingard
France Télévisions
Publié Mis à jour
Vel' d'Hiv : Emmanuel Macron et Benyamin Nétanyahou se recueillent devant le monument commémoratif
Vel' d'Hiv : Emmanuel Macron et Benyamin Nétanyahou se recueillent devant le monument commémoratif Vel' d'Hiv : Emmanuel Macron et Benyamin Nétanyahou se recueillent devant le monument commémoratif

Il est présent aux côtés d'Emmanuel Macron. C'est la première fois qu'un Premier ministre israélien participe à cette cérémonie.

Ce qu'il faut savoir

"C'est bien la France qui organisa" la rafle du Vél' d'Hiv : Emmanuel Macron a réitéré, dimanche 16 juillet, la responsabilité française dans ce drame, lors des commémorations du 75e anniversaire du drame. Avant lui, Benyamin Nétanyahou s'était exprimé : c'est la première fois qu'un Premier ministre israélien assiste à ces commémorations. Il a salué cette invitation comme "un geste très, très fort". Vous pouvez regarder la cérémonie en direct avec franceinfo.

Emmanuel Macron réitère la responsabilité de la France. Les 16 et 17 juillet 1942, 13 152 juifs étaient arrêtés, à la demande des nazis et sur ordre du pouvoir français. "Pas un seul allemand" n'a participé à cette rafle, a rappelé Emmanuel Macron. Retenus quatre jours au Vélodrome d'hiver, à Paris, ils furent emmenés dans des camps puis déportés. Moins d'une centaine ont survécu.

 Des discours puis un entretien. Emmanuel Macron et Benyamin Nétanyahou prononceront tous deux des discours pour conclure la cérémonie. Ils se rendront ensuite à l'Elysée pour un entretien, à midi, suivi d'une conférence de presse commune à 13 heures.

Une visite historique et contestée. C'est la première fois qu'un Premier ministre israélien est convié à participer aux commémorations de la rafle du Vél' d'Hiv. Un choix critiqué par certaines associations comme l'Union juive française pour la paix, "choquée" qu'un dirigeant israélien soit convié à la commémoration d'un "crime contre l'humanité franco-français".

 Un drame qui crée encore la polémique. Lors de la campagne présidentielle, Marine Le Pen avait affirmé que la France n'était "pas responsable du Vél' d'Hiv", une déclaration vivement critiquée. La responsabilité de la France avait été officiellement reconnue en juillet 1995 par Jacques Chirac.