Attaque du Hamas contre Israël : au moins 100 personnes tuées et 200 blessés sur le sol israélien et 232 morts et 1 700 blessés à Gaza

Article rédigé par Fabien Jannic-Cherbonnel, Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Un membre des forces armées israéliennes à Ashkelon (Israël), le 7 octobre 2023, après le lancement d'une attaque du Hamas. (AHMAD GHARABLI / AFP)
Le Hamas revendique avoir tiré "5 000 roquettes". De son côté, l'armée israélienne a alerté sur l'intrusion de "terroristes" sur son territoire.

Ce qu'il faut savoir

Le bilan continue de s'alourdir. Au moins 200 personnes ont été tuées, annonce l'armée israélienne samedi 7 octobre à 23 heures, à la suite de l'offensive militaire lancée par le Hamas. Le ministère de la Santé israélien a fait état d'au moins 1 000 blessés évacués vers les hôpitaux israéliens. De son côté, le ministère de la Santé du Hamas dénombre au moins 232 morts à Gaza et plus de 1 700 blessés.

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Dès le début de la journée, des centaines de roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers Israël. La branche armée du Hamas a annoncé dans la foulée avoir déclenché l'opération "déluge d'Al-Aqsa" contre Israël. Dans le même temps, l'armée israélienne, citée par le quotidien israélien Haaretz, affirme que des terroristes se sont inflitrés depuis Gaza par "la mer, les airs et la terre". Suivez l'évolution de la situation en direct.

Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU organisée dimanche. Le Brésil, qui assure actuellement la présidence du Conseil, avait indiqué précédemment qu'il convoquerait "une réunion d'urgence de l'organisation" pour aborder la situation en Israël et dans la bande de Gaza.

L'UE dénonce la "prise en otage de civils". Le Hamas a publié sur les réseaux sociaux une vidéo montrant trois hommes présentés comme des Israéliens capturés samedi matin. Une autre vidéo montre d'autres soldats de l'armée israélienne aux mains d'hommes armés, puis l'un d'eux mort. L'armée israélienne n'a pas, pour le moment, communiqué de bilan sur le nombre de ses soldats blessés, tués ou enlevés. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a dénoncé la prise en otage de civils et a réclamé leur libération. "Les nouvelles de civils pris en otage chez eux ou à Gaza sont effroyables. Cela va à l'encontre du droit international. Les otages doivent être libérés immédiatement", a-t-il déclaré.

Des frappes aériennes israéliennes en représailles. Le Hamas "paiera un prix sans précédent" pour sa "guerre", a déclaré le Premier ministre Benyamin Nétanyahou. Un peu plus tôt, le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, avait aussi qualifié l'attaque du mouvement islamiste palestinien de "guerre contre l'Etat d'Israël". En représailles, l'armée israélienne a annoncé que plusieurs "dizaines (de ses) avions de combat (étaient) actuellement en train de frapper un certain nombre de cibles" du Hamas dans la bande de Gaza. 

Des habitants de Gaza fuient leurs maisons. "Nous avons décidé de mettre un terme à tous les crimes de l'occupation" et "plus de 5 000 roquettes" ont été tirées depuis samedi matin, a déclaré Mohammed Deif, commandant des Brigades Ezzedine al-Qassam, dans un enregistrement audio diffusé par Al-Aqsa TV, chaîne de télévision du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir à Gaza. Sans doute par crainte d'une réplique, des centaines d'habitants du nord-est de la bande de Gaza ont fui leurs maisons pour se diriger plus vers l'intérieur du territoire, a constaté une journaliste de l'AFP.