8 mars : les femmes de Gaza n’ont rien à célébrer

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Journée internationale des droits des femmes : les femmes de Gaza n’ont rien à célébrer
Article rédigé par France 2 - L. Szulewicz
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La journée internationale des droits des femmes semble accessoire pour celles qui vivent à Gaza, où le risque de famine croît.

Dans son abri de fortune, Abir Abou Abadi nettoie la poussière accumulée sur les bâches de plastique qui lui servent de sol. Il faut aussi s’occuper des vivres, toujours insuffisantes malgré l’aide humanitaireet prendre soin des enfants, nombreux dans ce camp de réfugiés à Rafah. En ce 8 mars, les deux jeunes femmes déplorent un jour qui ressemble aux autres en décalage avec le reste du monde. "Nous vivons une situation difficile en cette journée des femmes à Gaza, car nous sommes confrontés aux horreurs des bombardements, nous endurons des conditions difficiles", confie Abir Abou Abadi, une Palestinienne déplacée.

Selon l’ONU, les enfants commencent à mourir de faim

"Les femmes du monde entier attendent avec impatience et célèbrent cette journée, alors que les Gazaouis vivent dans des tentes et sont privés de leurs droits. Ils ne peuvent pas la célébrer", indique Oum Mahmoud, une Palestinienne déplacée. Constamment déplacées, ces femmes doivent récupérer des matériaux dans les poubelles pour pouvoir se chauffer ou cuisiner. Pour l’heure, malgré les largages de nourriture, l’ONU a alerté notamment sur la situation des enfants dans Gaza, qui, selon l’agence, commencent à mourir de faim.

 

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