Chef d'orchestre : l'art à la baguette
Vous serez des millions à regarder le concert du Nouvel An, en direct de Vienne (Autriche). Pour l'occasion, rencontre avec un des plus grands maestros français, Jean-Claude Casadesus.
Le chef dirige, l'orchestre joue, la musique surgit. Pendant un concert, tout a l'air simple. En réalité, sur scène, c'est un dialogue incessant entre les musiciens et le maestro. Comment le chef se fait-il comprendre, d'où vient cette harmonie ? Le chef d'orchestre star, Jean-Claude Casadesus, va nous permettre d'y voir plus clair. 82 ans, 40 ans de carrière et évidemment une baguette, "le prolongement du doigt", selon lui. Il retrouve les musiciens de l'Orchestre national de Lille (Nord) pour jouer Shéhérazade, une oeuvre inspirée des contes des Mille et une nuits.
Une alchimie entre le chef et les musiciens
La première question que l'on se pose quand on regarde le chef, c'est celle de l'utilisation de ses mains. "En principe, la main droite, c'est celle qui indique le rythme et le tempo. La main gauche, c'est celle qui indique la suggestion d'une nuance, le côté irrationnel parfois d'un sentiment. Je phrase avec mes doigts ce que les musiciens font. Il y a donc de la douceur", explique-t-il. En réalité, le chef d'orchestre a une infinité de gestes à sa disposition. Diriger un orchestre : une alchimie entre le chef et les musiciens, qui tient aussi bien à la technique qu'à la magie.
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